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"Le poids sur les épaules de cette équipe était trop lourd, nous avons tous été poussés vers une obligation de gagner qui a fait qu'il était difficile de faire surgir le talent", affirme au journal Marca le technicien, dont la Fédération a obtenu la démission après l'élimination en Russie dès les huitièmes de finale contre la France (4-3).
"Le travail était très difficile car il n'y avait qu'une seule option: être champions du monde. Avoir cette obligation qui passe avant le match lui-même, cela rendait tout plus complexe", se souvient Sampaoli, 58 ans, qui dénonce "l'hystérie de l'immédiateté" dans les objectifs fixés par sa Fédération. "Nous devions trouver un équilibre pour que cette obligation de gagner ne génère pas encore plus d'anxiété. Chaque match était presque une souffrance."
D'un point de vue personnel, il assure que "95% des gens pensaient que Jorge Sampaoli pourrait offrir à l'Argentine le titre de champion du monde. Quand on a échoué, les critiques se sont abattues. Mais je n'ai aucune rancune envers qui que ce soit".
Quant au Mondial de la star Lionel Messi, dont l'avenir en sélection est incertain --il a demandé à ne pas être convoqué pour les matches amicaux de septembre et octobre selon la presse --, Sampaoli assure que La Pulga "a souffert comme personne". "Le meilleur joueur du monde était très dévoué".
"Dans son club, il a une grande stabilité. Mais quand il arrive en Argentine, il faut qu'il gagne quoi qu'il arrive, avec une grande hystérie collective. Ce n'est pas possible. S'il ne gagne pas, c'est lui qui concentre toutes les critiques. Donc vous ne pouvez ni jouer, ni profiter", déplore l'Argentin.
Sur le choix de Messi de rester à l'écart, "ce sont des décisions très personnelles. Lui seul sait ce dont il a besoin, et nous devons respecter cela", estime Sampaoli.
L'Albiceleste est provisoirement entre les mains des anciens entraîneurs de l'équipe d'Argentine des moins de 20 ans Lionel Scaloni et Pablo Aimar.