Salman Rushdie espère voir de nouvelles adaptations de ses livres au cinéma

Samedi 11 Mai 2013

Salman Rushdie espère voir de nouvelles adaptations de ses livres au cinéma
Trente ans après la publication du roman “Les enfants de minuit”, qui a fait de lui un écrivain mondialement célèbre, le Britannique Salman Rushdie voit dans l’adaptation au cinéma de son livre une façon de “boucler la boucle” après des années noires passées à se cacher.
Et si vivre au grand jour est “assez agréable” -l’Iran a officiellement levé sa fatwa contre l’auteur des “Versets sataniques” en 1998 - l’écrivain reconnaît quelques “dérapages” ponctuels, comme lors d’un récent voyage en Inde, son pays natal, pour promouvoir son film. Le long métrage raconte l’histoire de deux garçons nés à minuit le 15 août 1947, jour de l’indépendance de l’Inde, et échangés à la mater Le roman dont il est adapté, publié en 1981, avait remporté le prestigieux Booker Prize et lancé la carrière de Salman Rushdie — une carrière ternie sept ans plus tard par la condamnation à mort décrétée par l’Iran après la publication des “Versets sataniques”.
L’auteur a raconté ses années passées à se cacher dans une autobiographie publiée en 2012, “Joseph Anton” — son pseudonyme pour échapper à ses assassins potentiels — qu’il espère voir adapté prochainement à l’écran.
L’écrivain était à Los Angeles récemment pour parler des “Enfants de minuit”, déjà sorti dans plusieurs pays.
L’idée d’adapter le célèbre roman est venue de façon “complètement spontanée” du réalisateur indien Deepa Mehta, explique Salman Rushdie, qui a écrit le scénario et fait office de narrateur.
Il a même envisagé un moment de jouer un rôle. “Mais à l’heure de tourner le film, je me suis dit que ça détournait l’attention et que ça ferait artificiel”, précise l’auteur, qui avait joué son propre rôle dans “Le journal de Bridget Jones” en 2001.
Il admire Quentin Tarantino, capable de jouer des petits rôles “mais c’est un acteur expérimenté, c’est différent”, dit-il, en ajoutant qu’il s’est inspiré du cinéaste américain pour écrire une scène de torture de son roman.
“J’ai longtemps eu du mal à écrire cette scène, jusqu’à ce que je réalise qu’il fallait presque l’écrire comme une comédie. C’est là que j’ai pensé à Tarantino, à +Reservoir Dogs+, avec son humour noir”, se souvient-il.
Le film parvient en 2H30 à rendre à la fois la complexité allégorique du livre et son réalisme magique, avec une qualité visuelle spectaculaire.
L’un des plus importants lieux de tournage a été pour l’auteur son Inde natale, notamment Bombay, la ville où il est né.

AFP

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