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Rien ne sera jamais plus comme avant au PSG

Mardi 14 Mai 2013

Rien ne sera jamais plus comme avant au PSG
Champion de France pour la 3e fois seulement, le Paris SG du richissime Qatar Sports Investments, qui a fait entrer en 2011 le club dans un autre univers, vient de refermer une parenthèse sombre de 19 ans, avant vraisemblablement d'en ouvrir une plus glorieuse.
Les quelque 250 millions d'euros dépensés en transferts depuis le rachat il y a 24 mois ne l'auront donc pas été vainement, même s'il est vrai aussi que le club, seulement 2e en 2012, a mis plus de temps que prévu à en toucher les dividendes.
Mais, après les pionniers Pastore et Thiago Motta, arrivés la saison dernière, les Ibrahimovic et Thiago Silva, sous la conduite de l'expérimenté Carlo Ancelotti, ont fait en sorte de ramener un graal inlassablement attendu depuis 1994.
Logiquement, Paris peut donc maintenant avoir dans le viseur les sept titres d'affilée de Lyon entre 2002 et 2008.
Crus pétillants
Si les sportifs disent unanimement qu'il est plus difficile de rester au sommet que d'y accéder, ce premier titre de l'ère qatarie a effectivement tout du verrou qui vient de sauter. Et les crus à venir ont tout pour être aussi pétillants, tant la marge économique dont bénéficie le PSG sur ses concurrents est importante.
Car, alors que sa saison a été loin d'être parfaite avec seulement quatre points pris en cinq matches lors de la crise de novembre qui a failli emporter Ancelotti, le PSG, en dépit d'une qualité de jeu souvent limitée, trône déjà en tête de tous les bilans intermédiaires.
Meilleure équipe à domicile (12 victoires), meilleure équipe à l'extérieur (seulement trois défaites), Paris a également la meilleure attaque (63 buts) et la meilleure défense (21).
Devant, les statistiques ont été gonflés par l'apport démentiel d'Ibrahimovic, auteur de 27 buts en 32 matches, et derrière, le "monstre" Silva a permis au PSG de finir 22 matches sans encaisser de but, égalant ainsi un record appartenant à Monaco en 1990 et Bordeaux en 2006.
Au milieu, cette saison aura été celle de la révélation pour le Français Matuidi, devenu aussi indispensable que les deux autres dans un effectif de stars.
Outre un titre en Ligue des champions, l'objectif suprême de QSI qui a vu cette saison son équipe s'arrêter en quart de finale sans démériter ni perdre contre Barcelone (2-2 et 1-1), Paris a pourtant plusieurs axes de progression dans ses compétitions domestiques.
En L1, le PSG, souvent souverain dans les gros cols contre ses rivaux, peut en effet s'améliorer dans les étapes de plaine contre les relégables. A condition que sa mue s'accompagne d'un changement de mentalité dans ces rencontres a priori déséquilibrées.
L'investissement fluctuant de Pastore & Co. restera en effet comme l'un des points noirs du mandat d'Ancelotti. L'Italien, ou son éventuel successeur, sera chargé de résoudre cette question. Et s'il y parvient enfin, il y a de grandes chances que le PSG se mette aussi à gagner quelques coupes au passage après deux éliminations sans relief en quart aux tirs au but cette saison à Saint-Etienne en Coupe de la Ligue et à Evian en Coupe de France alors que les tableaux semblaient bien ouverts.
Si ce n'était l'incertitude actuelle qui planait sur l'identité de l'entraîneur de la saison prochaine et a rendu le club nerveux, celui-ci aurait déjà tout pour attendre avec gourmandise le début de la prochaine saison, pour laquelle on annonce déjà une nouvelle ambitieuse campagne de recrutement avec des noms aussi ronflants que ceux de Ronaldo, Cavani ou Rooney en tête d'affiche.
AFP


Accrochage verbal entre
Ibrahimovic et Leonardo


Les caméras de Canal+ ont capté une drôle de scène dimanche dans le vestiaire du PSG après le titre, Zlatan Ibrahimovic, en colère, s'en prenant verbalement en italien à son directeur sportif Leonardo, au milieu des autres joueurs en liesse.
La scène ne dure que quelques secondes, avant que la porte du vestiaire parisien ne se referme.
Ibrahimovic s'est, en fait, plaint auprès de Leonardo du fait que personne au sein de la direction parisienne ne soit venu le chercher au contrôle antidopage.
"Ils ne me laissaient pas partir!, a-t-il relevé. L'équipe faisait la fête, et moi, j'étais bloqué pendant vingt minutes. Personne n'est venu me chercher, et j'étais là-bas, pour moi c'était une situation stupide. J'ai attendu neuf mois pour faire la fête, et on m'en empêchait. C'est fou. Ce n'était pas contre Leo, c'est juste qu'il fallait que quelqu'un vienne me chercher."
Son entraîneur Carlo Ancelotti avait auparavant levé un coin du voile, en conférence de presse: "Ibra est allé au contrôle antidoping, il voulait faire la fête avec les autres, mais ce n'était pas possible".

Libé

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