Rencontre autour de l’ouvrage “Par Dieu, cette histoire est mon histoire ” d’Abdelfattah Kilito


Libé
Lundi 5 Juin 2023

Le nouvel ouvrage d’Abdelfattah Kilito "Par Dieu, cette histoire est mon histoire" a été présenté, jeudi, à la Fondation Mohammed VI de promotion des oeuvres sociales de l'éducation-formation de Rabat, en présence de plusieurs penseurs et intellectuels marocains et étrangers.

Organisée en collaboration avec l’Université Ibn Tofail de Kénitra à travers son laboratoire de littérature, arts et ingénierie pédagogique, cette rencontre a permis à l’audience de revenir sur le parcours d’Abdelfattah Kilito et d’engager la discussion et le débat autour de plusieurs thématiques littéraires évoquées dans ce nouvel ouvrage.

 “Par Dieu, cette histoire est mon histoire” est le quatrième livre qu’Abdelfattah Kilito a consacré aux histoires racontées dans "Les Mille et une nuits", et dont le titre est une traduction française d’une “citation” de Shahrayar à Shahrazad dans “une édition rare des mille et une nuits”.

Dans cette œuvre, l’auteur met en évidence le "Livre maudit" d’Abû Hayanne Al Tawhidi, “La satire des deux vizirs”, qui agit sur des auteurs et des lecteurs contemporains, causant des problèmes à toute personne qui le lit, allant “d’un désagrément infime à une mort ignominieuse”.

A travers ce livre, Abdelfattah Kilito pose plusieurs questions, à savoir: Comment éviter la lecture du livre maudit lorsque l’on prépare une thèse sur Abû Hayanne Al Tawhidi? Le livre est-il maudit même dans la traduction? Doit-on se contenter de lire une sélection de passages de ce livre ou le feuilleter uniquement?

Mêlant humour et savoir, M. Kilito instaure une certaine complicité avec les lecteurs au fil des pages de cet ouvrage, tout en les invitant à la réflexion au sujet de la meilleure manière avec laquelle on peut lire et comprendre des auteurs d’une époque révolue.

Natif de Rabat, Abdelfattah Kilito est un universitaire et écrivain marocain qui a obtenu de nombreuses distinctions dont celle du Prix du Maroc lu livre en 1989, le Prix du rayonnement de la langue française en 1996 et le Prix Sultan Bin Ali al-Oweis en 2007 et le Prix Roi Fayçal de langue et littérature arabes en 2023.

Bouillon de culture

Poésie
L'Organisation du monde islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) a publié récemment deux recueils de poésie intitulés "Rabat, capitale des lumières" et "Le Caire, ville aux mille minarets" qui regroupent les meilleurs poèmes ayant concouru au Prix de l'ICESCO "Capitale de la culture vue par les poètes", annoncé par l'organisation en 2022 à l'occasion de la célébration de Rabat et du Caire, capitales de la culture dans le monde islamique, dans le cadre de son programme des capitales de la culture.

Un total de 150 candidats de 18 pays ont participé à ce Prix, supervisé par le Centre de la langue arabe pour les non arabophones de l’ICESCO, avec un poème pour chaque candidat, indique l'organisation dans un communiqué.

Un comité spécialisé a évalué les poèmes participants selon les normes de qualité artistique, de nouveauté et de créativité, et déterminé les trois gagnants pour chaque catégorie, en sélectionnant 45 poèmes à publier dans les deux recueils, à raison de 22 poèmes pour le recueil "Rabat, capitale des lumières" et de 23 poèmes pour le recueil "Le Caire, ville aux mille minarets", souligne la même source.


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