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L'événement organisé en partenariat avec les associations Al Bel'Art et Sidi Aâchi pour l'histoire et le sport, a réuni des poètes de différentes générations, connus et moins connus, et ce, afin de favoriser une convergence des expériences poétiques et artistiques individuelles et collectives, comme le souligne Moncef Sedki Alaoui, poète, plasticien et initiateur de ce printemps.
Parmi les moments privilégiés, la prestation donnée par la poétesse Evelyne Lockwood qui a mis en scène un récital poétique mêlant plusieurs générations et nationalités. Animé par la comédienne Leïla Jabari et le poète-conteur Christian Courtois, cette séquence a été l'occasion pour redécouvrir le recueil du musicien poète Ouasmin Medkouri Zidi, auteur du recueil 'Mon cas y est' et celui de Malika Bounagui 'Au fil des espoirs'.
Après des lectures plurielles données par Meriem Bekkali et celle de Houssam Bentabet, le voile fut levé sur d'autres belles voix poétiques, en l'occurrence Zahra Belabed, Ahmed El Inani, Claudine Lavit-Lahlou ou encore Mustapha Tarik, poète et comédien auteur de 'Sakarat fi Mihrabi Elougha Al Arabia'.
Le poète sénégalais Abdourahmane Samb, accompagné du virtuose musicien Yahia Diabate, ont également été invités à cette édition où les rapports Sud-Sud s'inscrivent comme priorité dans le dialogue renaissant sur l'Union africaine. Soulignons que cette édition a été dédiée à l'un des chantres de la solidarité Sud-Sud, Mehdi El Mandjra, l'une des figures intellectuelles les plus distinguées depuis l'indépendance par son engagement inébranlable dans la diffusion d'une pensée de lumières fondée sur le scientisme et la créativité, souligne Moncef Sedki Alaoui.