Projection de “Hala Madrid, Visca Barça” au Festival international du cinéma de Taza

Un long- métrage qui aborde plusieurs questions sociales


Libé
Jeudi 25 Juillet 2019

Projection   de “Hala Madrid,  Visca Barça”  au Festival  international  du cinéma de Taza
Le film marocain "Hala Madrid, Visca Barça" du réalisateur Abdelilah Eljaouhary, projeté mardi soir dans le cadre de la compétition officielle de la 2ème édition du Festival international du cinéma de la diversité de Taza (22-27 juillet), est un long-métrage qui aborde plusieurs questions sociales liées au football, à la religion, au pouvoir, à l'argent et aux drogues.
Ce film de 95 minutes, dont les péripéties  se déroulent dans un village de la région de Marrakech, relate l'histoire de "Boulahwajeb", un homme influent et agent d’autorité, fan du Real Madrid qui impose aux habitants du village sa passion pour le club madrilène et ses joueurs et interdit toute appartenance footballistique au FC Barcelone. "Boulahwajeb" utilise également la religion, le pouvoir et l’argent pour influencer et servir ses intérêts personnels.
Le retour de "Lakhdar", supporter du FC Barcelone, après la mort de sa mère, changera la situation. Chacun des deux hommes essaiera d’attirer un maximum de fans pour son club préféré. D’autres raisons à caractère politique et religieux sont derrière ce conflit.
Cette production cinématographique connaît la participation de plusieurs artistes dont Abdelhak Belamjahed, Latefa Ahrrare, Saadia Azgoun, Houda Sidki, Adil Karoui et Abdelilah Rochdi .
Dans une déclaration à la MAP, M. Eljaouhary a indiqué que ce film met en exergue plusieurs phénomènes liés à la société marocaine, et ce à travers le personnage de "Boulahwajeb" qui essaie de dominer son village en utilisant le football, la religion et le pouvoir.
De son côté, l'acteur Abdelhak Belamjahed a expliqué que ce film scrute les conflits qui s’éclatent lors des matchs opposant le Real au Barça et a pour finalité de convaincre le public que le foot ne doit pas sortir de son cadre sportif ou servir des intérêts personnels, a-t il ajouté, soulignant que le film évoque d’autres phénomènes sociaux comme l'exploitation de la religion à des fins purement personnelles.
Dans le même contexte, le film tunisien "Weldi", du réalisateur Mohamed Ben Attia, a été projeté au théâtre municipal de la ville. Ce long-métrage de 104 minutes, interprété par Mohamed Dhrif, Mouna Mejri, Imen Cherif, Zakaria Ben Ayed et d’autres acteurs, raconte l’histoire de Riadh qui s’apprête à prendre sa retraite de cariste au port de Tunis. Avec Nazli, il forme un couple uni autour de Sami, leur fils unique qui s’apprête à passer le bac. Les migraines répétées de Sami inquiètent ses parents. Au moment où Riadh pense que son fils va mieux, celui-ci disparaît. 
Les visiteurs de l’espace public, place 20 Août au centre-ville, avaient aussi rendez-vous avec la projection en plein air du film "Taza" de Daniel Gervais, réalisé en 2012, avec la participation de feu Mohamed Bastaoui, Mohamed Choubi, Latefa Ahrrare, Amal Setta, Majida Benkirane et Rachid El Hams.


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