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Un public nombreux a suivi la projection de ce film, prénominé aux Oscars 2014 et auréolé de plus d’une dizaine de distinctions dans de nombreux festivals.
Inspiré du roman de Mahi Bine Bine “Les Etoiles de Sidi Moumen”, ce film tente de faire l’éclairage sur un groupe de jeunes de Sidi Moumen et leur embrigadement pour en faire les kamikazes des attentats qui ont endeuillé Casablanca, le 16 mai 2003.
Lors d’une brève intervention, le Consul général du Royaume, Youssef Balla, est revenu sur le processus de la violence due à la précarité et l’exclusion partout dans le monde, en soulignant à cet égard les efforts déployés par le Maroc pour lutter contre la précarité et l’exclusion, notamment dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain, un chantier de règne lancé par SM le Roi Mohammed VI, qui, en huit ans et grâce à la mobilisation de fonds conséquents, a pu bénéficier à sept millions de personnes à travers le soutien de 29.000 projets et la création de 5.000 activités génératrices de revenus. Il a également cité à cet égard l’état d’avancement du programme “Villes sans bidonvilles” (VSB) qui vise à débarrasser le pays de l’habitat insalubre et anarchique, où le Maroc a été classé par l’ONU-Habitat au deuxième rang mondial en termes de réduction des populations des bidonvilles.
Pour sa part, Faruk Günaltay, directeur du cinéma Odyssée, hôte des Rencontres cinématographiques et fin connaisseur du 7ème art marocain, s’est félicité du succès de la programmation de productions marocaines qui, en cinq ans, ont totalisé 52 films, en annonçant la tenue prochaine d’une quinzaine du film marocain.
Trois autres films marocains figurent au programme de ces rencontres des cinémas arabes. Il s’agit de “Number one” de Zakia Tahiri, “Good bye Morocco“ de Nadir Moknèche et “Tinghir-Jérusalem” de Kamal Hachkar.