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Après s’être intéressée aux «Figures féminines du soufisme», lors de la précédente édition, l’équipe du Festival a choisi cette année de porter son intérêt aux «Sapiences soufies». C’est donc autour de ce thème que des intellectuels, chercheurs, experts, artistes, musiciens et hommes de lettres engagés dans une démarche spirituelle ainsi que des confréries soufies se retrouveront à la capitale spirituelle, du 12 au 14 avril prochain.
Issus de divers horizons, ils viendront animer les différentes activités prévues au programme de cette manifestation (ateliers, expositions, conférences, concerts, tables rondes) dont les grandes lignes ont été présentées lors d’une rencontre tenue mardi soir à Casablanca.
Le Festival de la culture soufie a pour vocation de «faire découvrir ou redécouvrir aux Marocains une culture qui est la leur et offrir l’accès à cette richesse artistique, intellectuelle et spirituelle», souligne l’Association du Festival de Fès de la culture soufie, organisatrice de cette manifestation. Qui vise aussi à faire connaître, outre les artistes et penseurs contemporains, «la richesse artistique qu’a inspirée le soufisme : peinture, calligraphie, chants, musiques, films d’auteurs, livres, exposition».
Pour autant, «sans prétention aucune, j’estime que ce Festival a permis de faire reconnaître cette culture auprès des Marocains. Mais il est clair que ce travail, par le choix des thèmes, les réflexions et les rencontres… contribue à cela», a confié à Libé Faouzi Skali. Le président de l’Association du Festival de Fès de la culture soufie est persuadé que «cet événement permettra à la diversité culturelle du soufisme de se faire connaître et de faire valoir ainsi la richesse de la culture islamique». Et de préciser qu’il vise également à «faire connaître à l’international une image positive de l’Islam, grâce au langage universel d’ouverture et de paix que prône la voix spirituelle qui l’habite : le soufisme».
Pour sa 6ème édition, le Festival propose des conférences sur «La littérature des hikam dans la tradition soufie», «Hikam et poésie dans l’œuvre de Muhammad Iqbal», «Hikam et voie de la chevalerie spirituelle » et «Hikam et culture» ainsi qu’une table ronde sous le signe «Eva de Vitray Meyerovitch lectrice d’Iqbal: l’Islam en mouvement». Dans le registre des concerts, on retient ceux de la confrérie Nidhamouddine de New Delhi, Tariqa Khalwatiyya de Turquie et en clôture un spectacle animé par les confréries soufies du Maroc.
Soulignons que la précédente édition avait drainé pas moins de 16ooo personnes dont 1000 inscrites depuis l’étranger et représentant une quinzaine de nationalités. Les ateliers, conférences et concerts avaient alors réuni quelque 2000 personnes par jour.