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Les participants à un webinaire ont souligné, vendredi, la nécessité de favoriser la création des ciné-clubs au sein des établissements éducatifs et universitaires, pour initier les jeunes à l'analyse de l'image et développer chezeux l'esprit critique.
Des cinéastes du Maroc, de Tunisie et d'Espagne, ayant participé à cette rencontre à distance sur "le ciné-club dans les établissements éducatifs, réalités et perspectives", ont passé en revue l'expérience des ciné-clubs dans les écoles et les universités ainsi que les défis auxquels ils ont été confrontés depuis la phase de création. Intervenant à cette occasion, le directeur de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de Fès-Meknès, Mohcine Zouak, a mis l'accentsur l'importance du partenariat signé, en avril dernier, entre l'AREF et la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc, à l'occasion de la 19è édition du Festival national du film éducatif.
Cette convention de partenariat, a précisé M. Zouak, vise à soutenir les ciné-clubs dansles établissements éducatifs de la région de Fès-Meknès, à promouvoir la culture cinématographique, soutenir et développer l'esprit critique et le talent artistique chez les étudiants ainsi que leurs capacités en communication. Le critique Youssef Ait Hamou s'est attardé, lui,sur les difficultés dont pâtissent des ciné-clubs, déplorant que la tendance actuelle favorise une consommation accrue des écrans, une utilisation excessive des réseaux sociaux et un désintérêt grandissant des générations actuelles aux films et à la lecture.
Aux années 1970, c'était l'école qui allait à la recherche du cinéma, notamment après la création de la fédération nationale des ciné-clubs du Maroc, ce qui a permis aux étudiants de développer leur esprit critique, a rappelé, de son côté, le réalisateur Azelarab Alaoui Lamhazri, revenant sur l'expérience de la création de ces clubs au sein des établissements scolaires à la fin des années 1990 à l'initiative du ministère de l'éducation nationale.
Quant au réalisateur tunisien Mahmoud Jemni, il a estimé que le jeune spectateur aime l'image, d'où la nécessité d'impliquer les élèves dans la création de projets cinématographiques au lieu de les considérer comme de simples spectateurs. Le réalisateur espagnol, Julio Lamania, a exposé, lui, l'expérience de la fédération des ciné-clubs en Catalogne, notamment en ce qui concerne la formation et l'encadrement des élèves, estimant que le travail avec cette catégorie de personnes nécessite une attention particulière quant à la nature des films présentés.
Des cinéastes du Maroc, de Tunisie et d'Espagne, ayant participé à cette rencontre à distance sur "le ciné-club dans les établissements éducatifs, réalités et perspectives", ont passé en revue l'expérience des ciné-clubs dans les écoles et les universités ainsi que les défis auxquels ils ont été confrontés depuis la phase de création. Intervenant à cette occasion, le directeur de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de Fès-Meknès, Mohcine Zouak, a mis l'accentsur l'importance du partenariat signé, en avril dernier, entre l'AREF et la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc, à l'occasion de la 19è édition du Festival national du film éducatif.
Cette convention de partenariat, a précisé M. Zouak, vise à soutenir les ciné-clubs dansles établissements éducatifs de la région de Fès-Meknès, à promouvoir la culture cinématographique, soutenir et développer l'esprit critique et le talent artistique chez les étudiants ainsi que leurs capacités en communication. Le critique Youssef Ait Hamou s'est attardé, lui,sur les difficultés dont pâtissent des ciné-clubs, déplorant que la tendance actuelle favorise une consommation accrue des écrans, une utilisation excessive des réseaux sociaux et un désintérêt grandissant des générations actuelles aux films et à la lecture.
Aux années 1970, c'était l'école qui allait à la recherche du cinéma, notamment après la création de la fédération nationale des ciné-clubs du Maroc, ce qui a permis aux étudiants de développer leur esprit critique, a rappelé, de son côté, le réalisateur Azelarab Alaoui Lamhazri, revenant sur l'expérience de la création de ces clubs au sein des établissements scolaires à la fin des années 1990 à l'initiative du ministère de l'éducation nationale.
Quant au réalisateur tunisien Mahmoud Jemni, il a estimé que le jeune spectateur aime l'image, d'où la nécessité d'impliquer les élèves dans la création de projets cinématographiques au lieu de les considérer comme de simples spectateurs. Le réalisateur espagnol, Julio Lamania, a exposé, lui, l'expérience de la fédération des ciné-clubs en Catalogne, notamment en ce qui concerne la formation et l'encadrement des élèves, estimant que le travail avec cette catégorie de personnes nécessite une attention particulière quant à la nature des films présentés.