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Ce match amical, dernier de l'année pour l'Allemagne, tombe à point nommé pour se racheter de celui de Berlin, qui avait vu l'Allemagne dilapider un avantage de 4 buts à une demi-heure de la fin pour se faire rejoindre par des Suédois plus vaillants que brillants (4-4).
Löw a cependant affiché sa volonté de tourner rapidement la page sur ce raté. "Pédagogiquement, ce serait mauvais de passer une heure ou deux à reparler de ce match" avec les joueurs, a-t-il assuré.
"On fera sans doute une ou deux allusions pendant la préparation: que voulons-nous ? Que ne voulons-nous pas ? Mais je ne veux pas regarder trop longtemps vers le passé", a-t-il ajouté.
Après ce naufrage, les critiques ont repris de plus belle contre le sélectionneur, et son honnêteté pendant la conférence d'après-match -il avait reconnu n'avoir aucune explication- avait été interprétée comme un aveu d'impuissance inquiétant.
Löw a tenté depuis de reprendre l'initiative, laissant par exemple entendre qu'il pourrait prolonger son bail à la tête de la sélection au-delà du Mondial-2014.
Il s'est également présenté fin octobre -chose rarissime- dans une émission sportive à grande écoute sur une chaîne publique un dimanche soir pour défendre son jeu porté vers l'avant.
"Nous avons un potentiel créatif et offensif incroyable, comme on n'en a sans doute pas vu depuis des décennies", avait-il souligné, assurant que l'ambition pour le Mondial était "intacte".
Depuis 2008, "nous avons disputé 25 matches de qualification pour trois nuls et 22 victoires. Nous avons joué un beau jeu et nous avons eu des succès (...) Cela n'a pas suffi pour atteindre la perfection ou pour un titre. Mais nous sommes deuxième au classement mondial, la marge de progression est donc relativement limitée pour nous", avait-il encore argumenté.
Pour autant, ce match face aux Pays-Bas, qui n'ont pas battu l'Allemagne depuis 10 ans, ne se présente pas sous de bons auspices.
D'abord parce que les absences s'accumulent, notamment en défense, qui n'est déjà pas le point fort de l'Allemagne au complet.
Les Munichois Holger Badstuber et Jerome Boateng, ainsi que le latéral de Dortmund Marcel Schmelzer sont sur le flanc, et le milieu défensif est aussi décimé avec Sami Khedira, Bastian Schweinsteiger et Toni Kroos aux abonnés absents, que ce soit sur blessure ou sur maladie.
Et l'attaque n'est pas non plus épargnée, puisque ses deux plus brillants élements, Mesut Özil et Miroslav Klose, ont dû eux-aussi déclarer forfait lundi.
Et à entendre les joueurs qui se rendront à Amsterdam, la motivation des troupes valides n'est pas un gage de grande performance.
"C'est un rendez-vous formidable au sujet duquel nous nous réjouissons tous. On ira là-bas pour représenter notre pays de tout notre coeur, et faire ce pourquoi on est né: jouer au football pour l'Allemagne", a commenté avec une ironie mordante Thomas Müller, le milieu offensif du Bayern.
"Cette problématique est la même à chaque fin d'année, les joueurs sont surchargés", a souligné le sélectionneur, qui a d'ores et déjà reconnu qu'il serait sans doute amené, pour ménager ses cadres, à "faire quelques essais".