Autres articles
-
Ecrire. Marguerite Duras
-
Le film "D’Abdul à Leïla" décroche le GP du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan
-
Les oeuvres de l'artiste marocaine Aidan Marak sous les feux de la rampe à New York
-
Rissani et Erfoud vibrent aux rythmes de la Rencontre Sijilmassa de l'art du Melhoun
-
Le Maroc prend part au 33ème Salon international du livre de Doha
L’artiste peintre marocaine Mounia Nejm Eddine Boutaleb organise, pour la première fois à Casablanca, une exposition individuelle de ses œuvres picturales, sous le signe «Energie…Tranches de vies». Cette exposition, qui se tiendra du 6 au 28 février, à la Galerie Mine d’Art, regroupe plus de 39 toiles de l’artiste. Des toiles, au style singulier, qui sont le reflet d’une perpétuelle mutation. Et d’une quête constante de perfectionnement. « Je suis en continuelle recherche pour enrichir ma méthode, en mélangeant les techniques et les matières. Je veux créer des tableaux qui reflètent au plus près mon état d’esprit », assure cette artiste de talent.
Des créations, travaillées selon des techniques mixtes, comme la peinture à l’huile, l’encre de Chine, ou même le sable, et dont les thèmes essentiels, tels que la joie, l’amitié, l’amour, le bonheur, l’espoir ou la tolérance, s’inspirent de la vie de tous les jours. « Ce style de peinture me permet de me relaxer, et aussi d’être en harmonie avec moi-même. Il me permet également de me débarrasser des tensions et des pensées négatives. Bref, c’est une source d’inspiration continue.», affirme cette artiste.
Mounia Boutaleb a découvert la peinture dès son jeune âge. Déjà au collège, son professeur d’arts plastiques l’encourageait à exposer ses tableaux dans les couloirs de l’établissement où elle faisait ses études. Il lui avait même prédit, à l’époque, une belle carrière dans le domaine des Beaux Arts. Mais la jeune Mounia a dû se spécialiser, plus tard, dans le marketing, sans pour autant abandonner sa passion pour la peinture. Profitant, quelques années plus tard, de son séjour à Paris, où elle a été affectée au siège d’IBM, elle décide de suivre parallèlement une formation à l’Ecole des Beaux Arts, tout en fréquentant régulièrement les différents ateliers de la capitale française. Elle parvient même à exposer ses œuvres, en collectif, à la Galerie Vassili, en 2012.
Aujourd’hui, cette artiste est retournée à Casablanca, sa ville natale, pour nous faire découvrir ses toiles joyeuses, aux couleurs éclatantes et structurées, qui véhiculent des sens cachés. « Lorsque l’artiste touche à la peinture, c’est pour faire scintiller les couleurs et irradier ses toiles de lumière », souligne Veronique Mazert, critique d’art. Et d’ajouter: «La force de la couleur irradie les toiles. On aime cette “boule d’énergie”, dont les éclats, pareils à un feu d’artifice, animent chaque centimètre carré de la toile.»
Pour l’artiste peintre Ilham Laraki, « Mounia laisse échapper une pointe subtile de féminité dans ses œuvres. Des courbes qui se posent et se transposent dans un sublime champ de couleurs».