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Trois jours durant, cette zone désertique sera le carrefour de tous les passionnés de l’aventure, de la nature et de la convivialité. L’un des principaux objectifs de ce festival, indiquent les organisateurs dans un communiqué, consiste à porter au-devant de la scène internationale cette culture traditionnelle et populaire, témoin et expression vivante du patrimoine matériel et immatériel des nomades. Une richesse qu’il est impératif de sauvegarder et de transmettre aux générations futures.
Pour mieux mettre en valeur ce patrimoine, le Festival entend, à travers une grande exposition, offrir un espace aux différents producteurs afin d’exposer leurs produits du terroir, et partant de rechercher davantage de marchés. Une manière pour le festival de contribuer à les valoriser, et à leur permettre d’avoir une image de marque. Il s’agit également de sauvegarder un savoir-faire et des métiers en voie de disparition.
Outre le volet artistique programmé lors des douces soirées de Mhamid El Ghizlane, la 10ème édition sera une occasion pour les «Hommes bleus» de lever le voile sur leurs richesses, à travers des conférences, débats, ateliers (ateliers de dégustation, de commerce équitable, etc…), préparation de «Mella», pain des sables, sports notamment le hockey nomade et la traditionnelle course de dromadaires…