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La 22ème édition du Festival international de cinéma d’animation de Meknès (FICAM) s’est ouverte, vendredi, avec la participation d’une brochette de réalisateurs et de producteurs marocains et étrangers.
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, l'édition 2024 a choisi cette année de mettre en vedette le cinéma d’animation d’Italie, après ceux du Japon, de la Russie et de l’Espagne, célébrés lors des précédentes éditions. Cette édition connaît la participation de dizaines de courts-métrages en compétition officielle.
Intervenant à cette occasion, le président de la Fondation Aïcha, Mardochée Devico, a souligné que cette manifestation cinématographique ouverte sur le monde est très attendue par les Meknassis et les Marocains, ajoutant que le FICAM est devenu au fil des années un espace incontournable de rencontre entre professionnels et animateurs et de jeunes diplômés des écoles des arts et de l'audiovisuel.
Il a salué le choix de rendre hommage, cette année, au cinéma d'animation italien en portant un regard sur sa richesse artistique et sa créativité, ajoutant que la troisième édition du Forum des métiers du Film d’animation au Maroc, lancé vendredi matin, est ouvert pour la première fois à des participants africains et arabes.
De son côté, la directrice générale adjointe de l'Institut Français du Maroc et conseillère de coopération et d’action culturelle adjointe auprès de l’ambassade de France, Ina Pouant, a indiqué qu'après 22 ans de travail acharné et passionné, le FICAM s'est imposé comme un rendez-vous incontournable du cinéma d’animation au Maroc et sur le continent africain.
Pour l'Institut Francais, le FICAM est "un festival qui fait profondément sens parce qu'il répond à plusieurs objectifs qui sont au cœur de nos missions", dont la promotion de la culture cinématographique auprès des jeunes et leur sensibilisation aux enjeux de demain tel que le développement durable, a-t-elle dit, faisant état de 22 projections au sein des écoles cette année.
La cérémonie d'ouverture a été marquée par le vibrant hommage rendu à Hamid Semlali, précurseur du cinéma d’animation au Maroc et à Bill Plympton, figure de proue du cinéma indépendant aux Etats-Unis.
Natif de Kénitra en 1950, Hamid Semlali découvre, très jeune, le cinéma d’animation. Lauréat de l’Institut des beaux-arts à Bagdad en Irak, il fait une immersion dans le monde de la création en participant à des stages et des ateliers de production et de réalisation à Prague en ex-Tchécoslovaquie, au sein du Kratki Film, un studio de production des plus réputés en Europe de l’est. Une expérience qui lui permet de se lancer dans la création de dessins animés.
L'hommage rendu à Hamid Samlali est "un beau moment de reconnaissance pour cet homme dont le souvenir, pour les Marocains, est souvent lié à ses publicités diffusées sur la seule chaîne de l’époque", ont souligné les organisateurs, faisant référence à la publicité de la sardine dansant avec une rondelle de citron autour de la taille, laquelle fait partie de l’histoire de la publicité au Maroc.
Héritier de Tex Avery, Chuck Jones et tous les grands animateurs de la Termite Terrace et d’UPA, Plympton prouve, à lui seul, que l’on pouvait réussir dans son pays sans passer par les grands studios, à une époque où le cinéma indépendant était rare, voire quasiment inexistant aux Etats-Unis.
En 1987, son court-métrage Your Face lui permet une reconnaissance mondiale. Il obtient, en 1991, grâce au brillant Push comes to shove, le Prix spécial du jury au Festival de Cannes. Il atteint la consécration avec "L’impitoyable lune de miel", son deuxième long-métrage, Grand prix à Annecy en 1998.
Le Grand Prix Aïcha de l’animation 2024 a été décerné, à cette occasion, à la jeune Nouhaila Hassani pour son projet de court-métrage d’animation. Ce prix est doté de 50.000 dhs. L’heureuse gagnante bénéficiera, aussi, d’une bourse décernée par l’ambassade de France ainsi que d’une résidence artistique d’un mois à l’Abbaye de Fontevraud en France.
Cette première journée du festival a été, aussi, l’occasion de lancer la troisième édition du Forum des métiers du film d’animation au Maroc. Après le succès des deux premières éditions et le réel engouement suscité auprès des professionnels et des étudiants, le forum (10-12 mai) est devenu une véritable plate-forme d’échange, en ce sens qu'il réunira plus de 20 studios d’animation marocains et de structures dédiées aux différents métiers du film d’animation.
L’objectif est, selon les organisateurs, de renforcer le réseau des professionnels de l’animation au Maroc avec la perspective, dans les années à venir, d’organiser à Meknès un marché du film d’animation marocain.
Cette première journée a connu également le lancement des projections scolaires "Trop classe le ciné". Il a été procédé à la présentation, en avant-première, du film norvégien "Super Lion", ainsi que le film "Super Mario Bros".
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, l'édition 2024 a choisi cette année de mettre en vedette le cinéma d’animation d’Italie, après ceux du Japon, de la Russie et de l’Espagne, célébrés lors des précédentes éditions. Cette édition connaît la participation de dizaines de courts-métrages en compétition officielle.
Intervenant à cette occasion, le président de la Fondation Aïcha, Mardochée Devico, a souligné que cette manifestation cinématographique ouverte sur le monde est très attendue par les Meknassis et les Marocains, ajoutant que le FICAM est devenu au fil des années un espace incontournable de rencontre entre professionnels et animateurs et de jeunes diplômés des écoles des arts et de l'audiovisuel.
Il a salué le choix de rendre hommage, cette année, au cinéma d'animation italien en portant un regard sur sa richesse artistique et sa créativité, ajoutant que la troisième édition du Forum des métiers du Film d’animation au Maroc, lancé vendredi matin, est ouvert pour la première fois à des participants africains et arabes.
De son côté, la directrice générale adjointe de l'Institut Français du Maroc et conseillère de coopération et d’action culturelle adjointe auprès de l’ambassade de France, Ina Pouant, a indiqué qu'après 22 ans de travail acharné et passionné, le FICAM s'est imposé comme un rendez-vous incontournable du cinéma d’animation au Maroc et sur le continent africain.
Pour l'Institut Francais, le FICAM est "un festival qui fait profondément sens parce qu'il répond à plusieurs objectifs qui sont au cœur de nos missions", dont la promotion de la culture cinématographique auprès des jeunes et leur sensibilisation aux enjeux de demain tel que le développement durable, a-t-elle dit, faisant état de 22 projections au sein des écoles cette année.
La cérémonie d'ouverture a été marquée par le vibrant hommage rendu à Hamid Semlali, précurseur du cinéma d’animation au Maroc et à Bill Plympton, figure de proue du cinéma indépendant aux Etats-Unis.
Natif de Kénitra en 1950, Hamid Semlali découvre, très jeune, le cinéma d’animation. Lauréat de l’Institut des beaux-arts à Bagdad en Irak, il fait une immersion dans le monde de la création en participant à des stages et des ateliers de production et de réalisation à Prague en ex-Tchécoslovaquie, au sein du Kratki Film, un studio de production des plus réputés en Europe de l’est. Une expérience qui lui permet de se lancer dans la création de dessins animés.
L'hommage rendu à Hamid Samlali est "un beau moment de reconnaissance pour cet homme dont le souvenir, pour les Marocains, est souvent lié à ses publicités diffusées sur la seule chaîne de l’époque", ont souligné les organisateurs, faisant référence à la publicité de la sardine dansant avec une rondelle de citron autour de la taille, laquelle fait partie de l’histoire de la publicité au Maroc.
Héritier de Tex Avery, Chuck Jones et tous les grands animateurs de la Termite Terrace et d’UPA, Plympton prouve, à lui seul, que l’on pouvait réussir dans son pays sans passer par les grands studios, à une époque où le cinéma indépendant était rare, voire quasiment inexistant aux Etats-Unis.
En 1987, son court-métrage Your Face lui permet une reconnaissance mondiale. Il obtient, en 1991, grâce au brillant Push comes to shove, le Prix spécial du jury au Festival de Cannes. Il atteint la consécration avec "L’impitoyable lune de miel", son deuxième long-métrage, Grand prix à Annecy en 1998.
Le Grand Prix Aïcha de l’animation 2024 a été décerné, à cette occasion, à la jeune Nouhaila Hassani pour son projet de court-métrage d’animation. Ce prix est doté de 50.000 dhs. L’heureuse gagnante bénéficiera, aussi, d’une bourse décernée par l’ambassade de France ainsi que d’une résidence artistique d’un mois à l’Abbaye de Fontevraud en France.
Cette première journée du festival a été, aussi, l’occasion de lancer la troisième édition du Forum des métiers du film d’animation au Maroc. Après le succès des deux premières éditions et le réel engouement suscité auprès des professionnels et des étudiants, le forum (10-12 mai) est devenu une véritable plate-forme d’échange, en ce sens qu'il réunira plus de 20 studios d’animation marocains et de structures dédiées aux différents métiers du film d’animation.
L’objectif est, selon les organisateurs, de renforcer le réseau des professionnels de l’animation au Maroc avec la perspective, dans les années à venir, d’organiser à Meknès un marché du film d’animation marocain.
Cette première journée a connu également le lancement des projections scolaires "Trop classe le ciné". Il a été procédé à la présentation, en avant-première, du film norvégien "Super Lion", ainsi que le film "Super Mario Bros".