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Cet atelier, organisé en collaboration avec la Banque mondiale récemment, avait pour objet de présenter la méthode d’évaluation des risques de BC/FT développée par la BM, d’initier les participants à la manipulation de ses divers modules et instruments et d’exposer les moyens d’accompagnement et les étapes de ce projet, indique l’UTRF dans un communiqué parvenu à la MAP.
S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, le président de l’UTRF, Hassan Alaoui Abdallaoui, a mis en exergue l’importance cruciale de ce projet pour l’identification, l’analyse et l’évaluation, au niveau national et sectoriel, des menaces et vulnérabilités de BC/FT, étape préalable et primordiale à l’élaboration d’une stratégie nationale et sectorielle efficace en la matière.
Cet atelier s’est déroulé sous forme de groupes thématiques dont les travaux s’étaleront sur plusieurs mois, indique l’UTRF, précisant qu’un comité de pilotage, constitué des chefs des groupes et du coordonnateur, se réunira régulièrement pour constater l’avancement des travaux, examiner les difficultés rencontrées et partager les expériences.
Au terme de ce projet et à la lumière des résultats obtenus, un plan d’action devra être établi en vue de renforcer l’efficacité du dispositif notamment par la mise en place des politiques et actions requises pour mitiger les risques identifiés et par la coordination entre les services.
Ceci est essentiel pour la réussite de l’évaluation mutuelle de notre dispositif national de LBC/FT par le Groupe d’action financière du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN) qui sera entamée au cours du second semestre 2017 et qui traitera aussi bien de la conformité technique aux 40 recommandations du GAFI que de l’efficacité dudit dispositif, fait savoir la même source.
Et de noter que les experts de la Banque mondiale, qui ont animé cet atelier, continueront à fournir leur assistance technique tout au long du projet dont l’achèvement des travaux est prévu pour la fin de l’année 2016.