Cette œuvre cinématographique, dont le scénario est écrit par Mohamed Achaour lui-même, est interprétée par plusieurs artistes, dont Fatema Hrandi, Souad Hassan, Fatema Bouchan, Mina Touraf, Leila Hadioui, Mohamed Bousfiha, Ismail Kanater, Mouhamed Choubi et Mehdi Ouazzani.
Notons qu’un total de 30 films signés par des réalisateurs marocains de différentes générations seront projetés, jusqu'au 11 mars, dans le cadre des deux sections de la compétition officielle (courts et longs métrages) de ce festival, organisé par le CCM en collaboration avec les Chambres professionnelles du secteur. Ainsi, 15 films sont en lice dans la catégorie longs métrages et autant dans la catégorie courts métrages pour remporter les faveurs du jury et décrocher les différents prix décernés aux meilleures productions cinématographiques nationales de l'année. Les jurys, qui auront la lourde tâche de départager les différents films en compétition, sont présidés par l'universitaire et écrivain, Fouad Laroui, pour le long métrage, et le producteur, réalisateur et scénariste, Mohamed Ulad Mohand, pour le court métrage.
Rappelons que le programme du 18ème FNF comporte, outre la compétition pour les films longs et courts métrages, des conférences de presse, des tables rondes sur des questions ayant trait au 7ème art, la présentation du bilan cinématographique au Maroc, au titre de l'année 2016, ainsi que des débats et des activités parallèles.
Dans ce cadre, des experts et professionnels du cinéma ont appelé, samedi à Tanger, à promouvoir la visibilité du cinéma, à accompagner le progrès technologique et à renforcer le financement, en vue d'enrayer la chute de fréquentation dans les salles de cinéma et de reconquérir le public. Intervenant lors d'une table ronde sous le thème "Vers la reconquête du public, un enjeu national", des professionnels du 7ème art ont plaidé pour la création de nouveaux rapports entre production et exploitation, en renforçant la synergie entre tous les acteurs engagés dans la diffusion du cinéma et de l'audiovisuel, et la construction de nouveaux écrans et de nouveaux lieux de diffusion en vue de mettre fin à la diminution du parc des salles de cinéma. Ils ont également appelé à adopter et optimiser les dispositifs d'aide à la diffusion pour répondre à l'enjeu de reconquête du public, notant l'importance de sensibiliser les régions sur le cinéma et l'audiovisuel comme facteur de développement régional, renforcer le financement à la diffusion et promouvoir les actions de publicité pour une meilleure visibilité du cinéma. Il s'agit également, selon eux, de renforcer l'implication des acteurs numériques dans la production et la diffusion du cinéma et de l'audiovisuel, et de rendre l'éducation à l'image une priorité pour les jeunes.