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Les ménages de plus en plus endettés

Progression de 9,5 % de leur endettement bancaire à fin 2012

Samedi 3 Août 2013

Les ménages de plus en plus endettés
Les crédits bénéficiant aux ménages ont totalisé, à fin 2012, un encours de 256 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 9,5%, un niveau en légère hausse par rapport au taux affiché à fin 2011, qui était de 8,4 %, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
 Ces crédits ont représenté 33 % de ceux distribués par les établissements de crédit, contre 32 % en 2011, indique BAM dans son rapport annuel sur le contrôle, l'activité et les résultats des établissements de crédit pour l'exercice 2012, rendu public jeudi.
 Rapporté au Produit intérieur brut (PIB), l'encours de la dette bancaire des ménages s'est établi à 31 %, en hausse de 2 points par rapport à 2011, précise la Banque centrale qui relève que le crédit à l'habitat continue de constituer une part prépondérante de l'endettement bancaire des ménages, soit 61 % contre 39 % pour le crédit à la consommation.
 L'encours sain des prêts à l'habitat a progressé de 9,7 % à fin 2012 contre 10,8 % une année auparavant, pour atteindre 150,6 MMDH, représentant 18 % du PIB, soit un point de plus par rapport à 2011, note la même source.
 La répartition régionale du crédit à l'habitat fait ressortir que les grandes régions telles que Casablanca et Rabat Salé-Zemmour-Zaër ont maintenu leur part respectivement à 38 % et 15 % de l'encours total.
 La production des prêts à l'habitat est demeurée dynamique. En effet, les banques ont distribué, au titre de 2012, un montant global de 26 MMDH.
 Pour sa part, la production des prêts libres a baissé de 2,3 %, alors que celle des prêts encouragés par l'Etat a enregistré une hausse de 11,2 %.
 Parallèlement à ce repli, le nombre de bénéficiaires s'est contracté de 1 % pour ressortir à près de 71.000 clients, contre une hausse de 6 % en 2011. Cette évolution couvre une baisse de 5 % pour les prêts libres et une progression de 10 % pour les prêts encouragés par l'Etat.
 En termes d'encours, les prêts encouragés par l'Etat, totalisant un montant de 28,5 MMDH, ont augmenté de 16,2 %, note la BAM, ajoutant que leur part dans le total des crédits à l'habitat s'est accrue d'un point à 20%.
 Cet encours est réparti entre les prêts au titre de FOGALOGE et FOGALEF pour 13,4 MMDH, contre 5,5 MMDH au titre de l'Habitat à bon marché et 9,6 MMDH pour les crédits FOGARIM.
 Près de 92 % des nouveaux crédits à l'habitat ont été accordés à des taux fixes, en hausse d'un point par rapport à l'année précédente. En termes d'encours, leur part s'est accrue de 2 points à 78 %.
 Concernant le taux d'intérêt moyen pondéré du crédit à l'habitat, il a continué à baisser en 2012, en s'établissant à 5,28 %, contre 5,56% l'année passée.
 Quant à l'encours sain du crédit à la consommation, qui représente 12 % du total des concours distribués par les établissements de crédit, il s'est accru de 10,3 % à 90,7 MMDH contre 7 % en 2011. Près de 52 % de ces crédits sont distribués par les banques.
 La ventilation du nombre de dossiers de crédit selon la catégorie socioprofessionnelle montre que les salariés et les fonctionnaires détiennent des parts respectives de 38 % et 39%.
 A fin 2012, l'encours des créances en souffrance enregistré par les banques et les sociétés de crédit à la consommation sur les ménages s'est établi à 15 MMDH, soit 5,9 % du total de l'endettement bancaire des ménages contre 6,3 % à fin 2011.
 L'encours des créances en souffrance des banques s'est accru de 4,1 % à 8,9 MMDH, représentant 4,3 % des crédits bruts accordés à cette catégorie, contre 4,5 % l'année passée.
 Celui porté par les sociétés de crédit à la consommation s'est maintenu à 6 MMDH, dégageant un taux de risque de 12,9 % contre 13,4 % en 2011.

Libé

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1.Posté par Magid le 06/08/2013 21:07
Les crédits à la consomation sont très faciles à obtenir mais ils sont aussi très honéreux. Il devrait avoir des mécanismes de prévention du surendéttement empêchant les ménages d'emprunter plus que leur capacités de remboursement. Il est édifiant que le législateur marocain n'est pas mis en place un mécanisme de ce type surtout quand on voit le nombre de ménages victimes du surrendétement en Europe.

2.Posté par amalia le 06/08/2013 22:55
ah on y vient au crédit les pauvres gens s'endettant pour le ramadan,ensuite l'école et le mouton mais cesserons-nous de nous suicider collectivement avec ces traditions que même le prophète homme extraordinairement intelligent , visionnaire , révolutionnaire en son temps il y a quand même 14 siècles, serait horrifiée de voir les musulmans se suicider collectivement au lieu d'actualiser sa parole d'une gande richesse mais qu'on s'emploie délibérément à figer plongeant nos populations dans la terreur des prédicateurs imams et autres qui sont des imposteurs puisque dieu a pris soin de ne mettre aucun intermédiaire entre lui et sa création

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