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Suivre une finale de BMX en dégustant un hot-dog à la "Team USA House", célébrer à la "Casa Brasil" la victoire de son compatriote pongiste, danser à la "India House"... A Paris, les touristes croquent les Jeux olympiques à pleines dents dans les "Maisons" des Nations.
Place de la Bourse, dans la grande salle du très chic Palais Brongniart, le drapeau américain trône sur une estrade. Les familles regardent studieusement les nombreux écrans de toutes tailles diffusant les épreuves olympiques.
Casquette USA à l'envers, Matthew Burt voulait fuir la chaleur qui écrase la capitale française ce mercredi. Pour soutenir son équipe olympique "avec d'autres personnes venues des Etats-Unis", il faut mettre le prix: 390 euros la journée.
"C'était soit ça, soit nous restions cachés à l'hôtel avec la clim'", renchérit, à ses côtés, Nolan Percival. Le quinquagénaire new-yorkais se réjouit d'être sous les voutes d'un monument qui fait "partie de l'histoire de Paris".
"Je trouve que l'architecture ressemble à celle de la Maison Blanche", lance Ben Weibel. Marcel blanc "USA" sur les épaules, le néo-Parisien -depuis deux ans- est attablé avec ses parents venus de l'Ohio voir leurs premiers JO.
"Hots-dogs et glaces à l'italienne", le jeune homme de 28 ans se sent "comme à la maison". Tout d'un coup, la salle se met à frétiller et applaudit l'Américaine Perris Benegas qui se classe deuxième en BMX féminin.
"Go USA!", concluent Ben et ses parents.
Chris, lui, assiste à la courte défaite des Américains contre les Iraniens en escrime, 45-44, un match "excitant" toutefois. Interrogé sur le symbole d'une telle affiche, il botte en touche: "C'est du sport, laissons le être du sport".
A travers Paris, de nombreuses nations accueillent leurs fans venus d'ici ou d'ailleurs applaudir leurs équipes ou découvrir leur culture. La "Team Ireland" a choisi un pub irlandais voisin du Moulin Rouge. Vers 15H30, Tim Buckley et son ami James, tous les deux 27 ans, se mettent en jambes avec un burger et une bière.
"Nous étions là hier soir quand Daniel Wiffen a remporté l'or" en 800 m nage libre, se remémore Tim, "l'atmosphère était incroyable".
"Nous étions tous dans la salle derrière, c'était plein d'Irlandais, tout le monde chantait l'hymne national, c'était un moment de grande fierté", poursuit-il, assurant qu'ils reviendront sûrement ce soir.
Le plus gros contingent des Maisons, une dizaine, est installé au "parc des Nations" du bassin de la Villette. S'il faut débourser 5 euros au club France ou à la "India House" par exemple, l'espace extérieur de la "Casa Brasil" est lui gratuit: pelouse de foot synthétique, terrain de beach-volley qui ne désemplit pas...
Certains ont les yeux rivés sur l'écran diffusant le huitième de finale de tennis de table entre le Brésilien Hugo Calderano et le Français Alexis Lebrun.
Emmitouflés dans leur drapeau brésilien, Juliana Kolonko, 37 ans et Ivam Passos, 40 ans, se disent "très heureux" après la victoire de leur compatriote. Quoi de mieux pour eux que de la vivre comme à la maison ? "C'est toujours animé et heureux, convivial, comme tous les Brésiliens", avance Ivam, à propos de Casa Brasil.
"Gens de Paris, merci beaucoup. C'est un privilège d'être ici à un moment si beau, si historique", glisse-t-il, avant de conclure d'un "Je t'aime Paris", en français dans le texte.
A la maison de l'Inde, des ateliers invitent à découvrir la culture, comme cet homme qui tisse un textile traditionnel.
Face à l'écran géant, quelques dizaines de personnes soutiennent la pongiste Manika Batra en difficulté face à la Japonaise Miu Hirano.
"Je crois que beaucoup d'athlètes indiens concourent aujourd'hui, y a-t-il un meilleur endroit pour les regarder?", lance Gokul Kannan, 24 ans, venu de Californie.
Quand la pongiste indienne remporte un set, le public est ravi. Mais elle finit par perdre. Pas de quoi rester malheureux trop longtemps, un atelier de danse est aussitôt proposé, les spectateurs se lèvent, apprennent les mouvements. Dans la foule, des Indiens mais pas seulement, comme cet homme qui suit la chorégraphie, vêtu d'une tenue aux couleurs américaines.
Gokul Kannan, lui, a de la famille en Inde, vit aux Etats-Unis et "a des amis dans l'équipe canadienne".
"C'est ça l'esprit olympique, non? Evidemment, on est là pour supporter notre équipe, celle d'où l'on vient, mais c'est être là aussi pour soutenir tous les athlètes."
Place de la Bourse, dans la grande salle du très chic Palais Brongniart, le drapeau américain trône sur une estrade. Les familles regardent studieusement les nombreux écrans de toutes tailles diffusant les épreuves olympiques.
Casquette USA à l'envers, Matthew Burt voulait fuir la chaleur qui écrase la capitale française ce mercredi. Pour soutenir son équipe olympique "avec d'autres personnes venues des Etats-Unis", il faut mettre le prix: 390 euros la journée.
"C'était soit ça, soit nous restions cachés à l'hôtel avec la clim'", renchérit, à ses côtés, Nolan Percival. Le quinquagénaire new-yorkais se réjouit d'être sous les voutes d'un monument qui fait "partie de l'histoire de Paris".
"Je trouve que l'architecture ressemble à celle de la Maison Blanche", lance Ben Weibel. Marcel blanc "USA" sur les épaules, le néo-Parisien -depuis deux ans- est attablé avec ses parents venus de l'Ohio voir leurs premiers JO.
"Hots-dogs et glaces à l'italienne", le jeune homme de 28 ans se sent "comme à la maison". Tout d'un coup, la salle se met à frétiller et applaudit l'Américaine Perris Benegas qui se classe deuxième en BMX féminin.
"Go USA!", concluent Ben et ses parents.
Chris, lui, assiste à la courte défaite des Américains contre les Iraniens en escrime, 45-44, un match "excitant" toutefois. Interrogé sur le symbole d'une telle affiche, il botte en touche: "C'est du sport, laissons le être du sport".
A travers Paris, de nombreuses nations accueillent leurs fans venus d'ici ou d'ailleurs applaudir leurs équipes ou découvrir leur culture. La "Team Ireland" a choisi un pub irlandais voisin du Moulin Rouge. Vers 15H30, Tim Buckley et son ami James, tous les deux 27 ans, se mettent en jambes avec un burger et une bière.
"Nous étions là hier soir quand Daniel Wiffen a remporté l'or" en 800 m nage libre, se remémore Tim, "l'atmosphère était incroyable".
"Nous étions tous dans la salle derrière, c'était plein d'Irlandais, tout le monde chantait l'hymne national, c'était un moment de grande fierté", poursuit-il, assurant qu'ils reviendront sûrement ce soir.
Le plus gros contingent des Maisons, une dizaine, est installé au "parc des Nations" du bassin de la Villette. S'il faut débourser 5 euros au club France ou à la "India House" par exemple, l'espace extérieur de la "Casa Brasil" est lui gratuit: pelouse de foot synthétique, terrain de beach-volley qui ne désemplit pas...
Certains ont les yeux rivés sur l'écran diffusant le huitième de finale de tennis de table entre le Brésilien Hugo Calderano et le Français Alexis Lebrun.
Emmitouflés dans leur drapeau brésilien, Juliana Kolonko, 37 ans et Ivam Passos, 40 ans, se disent "très heureux" après la victoire de leur compatriote. Quoi de mieux pour eux que de la vivre comme à la maison ? "C'est toujours animé et heureux, convivial, comme tous les Brésiliens", avance Ivam, à propos de Casa Brasil.
"Gens de Paris, merci beaucoup. C'est un privilège d'être ici à un moment si beau, si historique", glisse-t-il, avant de conclure d'un "Je t'aime Paris", en français dans le texte.
A la maison de l'Inde, des ateliers invitent à découvrir la culture, comme cet homme qui tisse un textile traditionnel.
Face à l'écran géant, quelques dizaines de personnes soutiennent la pongiste Manika Batra en difficulté face à la Japonaise Miu Hirano.
"Je crois que beaucoup d'athlètes indiens concourent aujourd'hui, y a-t-il un meilleur endroit pour les regarder?", lance Gokul Kannan, 24 ans, venu de Californie.
Quand la pongiste indienne remporte un set, le public est ravi. Mais elle finit par perdre. Pas de quoi rester malheureux trop longtemps, un atelier de danse est aussitôt proposé, les spectateurs se lèvent, apprennent les mouvements. Dans la foule, des Indiens mais pas seulement, comme cet homme qui suit la chorégraphie, vêtu d'une tenue aux couleurs américaines.
Gokul Kannan, lui, a de la famille en Inde, vit aux Etats-Unis et "a des amis dans l'équipe canadienne".
"C'est ça l'esprit olympique, non? Evidemment, on est là pour supporter notre équipe, celle d'où l'on vient, mais c'est être là aussi pour soutenir tous les athlètes."