Avec le 400e but de Lionel Messi en Championnat d'Espagne, le leader Barcelone a balayé Eibar 3-0 dimanche, maintenant à distance l'Atlético du métronome Antoine Griezmann et le Real Madrid, accablé par les blessures mais vainqueur au bout du suspense face au Betis (2-1).
Au soir de la 19e journée, la dernière de la phase aller, la hiérarchie se dessine nettement en faveur du Barça (1er, 43 pts), qui garde cinq longueurs d'avance sur l'Atlético (2e, 38 pts), vainqueur de Levante 1-0.
Et son avantage sur le Séville FC (3e, 33 pts) est désormais passé à dix longueurs après la défaite 2-0 à Bilbao des Andalous. Ces derniers ont été rejoints au classement par le Real Madrid (4e, 33 pts), désormais quatrième grâce à un coup franc providentiel de Dani Ceballos.
Chez le leader de la Liga, le capitaine Lionel Messi (31 ans) continue d'affoler les statistiques: dimanche au Camp Nou, il a atteint la barre des 400 buts en Liga avec une frappe croisée sur un service de Luis Suarez (53e). Soit une moyenne de près d'un but par match en 435 rencontres de Liga durant sa carrière (0,92)...
"Ce sont des chiffres stratosphériques", l'a félicité son entraîneur Ernesto Valverde. "Il est d'une autre galaxie."
Suarez a pour sa part marqué deux fois (19e, 59e) et talonne l'Argentin au classement des buteurs avec 14 buts, contre 17 pour Messi, meilleur marqueur absolu de l'histoire de la Liga.
Bref, le Barça, champion d'hiver, a adopté un rythme de croisière, en dépit d'une défaite de son équipe bis jeudi en huitièmes de finale aller de Coupe du Roi contre Levante (2-1). Vu les prestations réussies de Philippe Coutinho et Ousmane Dembélé dimanche, Valverde devra choisir qui aligner jeudi prochain en Coupe du Roi pour tenter de renverser Levante.
A l'Atlético Madrid, la menace est moins collective: en l'absence de Diego Costa (pied), Antoine Griezmann a inscrit à lui seul les six derniers buts des Colchoneros!
Il a enchaîné dimanche en marquant sur un penalty controversé obtenu pour une main adverse, qui n'aurait pas dû être accordé selon une circulaire de la fédération espagnole concernant les bras en appui sur le sol.
Quoi qu'il en soit, l'Atlético reste invaincu cette saison à domicile, malgré un nouveau contretemps: la blessure du défenseur Stefan Savic. "C'est notre meilleur match cette saison, ou l'un des meilleurs", a savouré l'entraîneur Diego Simeone en conférence de presse.
Au Real aussi, les blessures se sont multipliées ces derniers temps (Bale, Courtois, Asensio, Kroos...) et l'entraîneur Santiago Solari, contraint d'improviser dimanche avec un 5-3-2 inédit, a dû pester en voyant Karim Benzema grimaçant sur le terrain du Betis.
L'avant-centre français, victime d'une fracture à l'auriculaire de la main droite (45e+1), a cédé sa place à la pause, laissant le Real avec une attaque improbable composée du prodige brésilien Vinicius (18 ans) et de l'attaquant de la réserve Cristo (21 ans)...
Outrageusement dominée avec une possession d'environ 25%, l'équipe merengue a ouvert le score grâce à une frappe du gauche de Luka Modric (13e) avant de se laisser rejoindre sur un but de l'ancien Madrilène Sergio Canales (67e), accordé avec l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR).
Mais Ceballos, lui-même ancien joueur du Betis, a pris ses responsabilités sur un coup franc parfaitement enroulé (88e) qui évite au Real une troisième journée d'affilée sans victoire.
De quoi alléger la pression autour de Solari, qui a pris le risque dimanche de se passer des expérimentés Isco et Marcelo, ce qui avait tout l'air d'une sanction...
"Ce n'est en aucune manière personnel", a tranché le technicien argentin, défendant son choix du renouveau. "Il faut apprécier (...) la valeur de l'intégration de tous ces jeunes joueurs dans l'équipe. Cela s'impose cette saison dans un effectif aussi expérimenté, c'est délicat mais nous devons le faire."
Au soir de la 19e journée, la dernière de la phase aller, la hiérarchie se dessine nettement en faveur du Barça (1er, 43 pts), qui garde cinq longueurs d'avance sur l'Atlético (2e, 38 pts), vainqueur de Levante 1-0.
Et son avantage sur le Séville FC (3e, 33 pts) est désormais passé à dix longueurs après la défaite 2-0 à Bilbao des Andalous. Ces derniers ont été rejoints au classement par le Real Madrid (4e, 33 pts), désormais quatrième grâce à un coup franc providentiel de Dani Ceballos.
Chez le leader de la Liga, le capitaine Lionel Messi (31 ans) continue d'affoler les statistiques: dimanche au Camp Nou, il a atteint la barre des 400 buts en Liga avec une frappe croisée sur un service de Luis Suarez (53e). Soit une moyenne de près d'un but par match en 435 rencontres de Liga durant sa carrière (0,92)...
"Ce sont des chiffres stratosphériques", l'a félicité son entraîneur Ernesto Valverde. "Il est d'une autre galaxie."
Suarez a pour sa part marqué deux fois (19e, 59e) et talonne l'Argentin au classement des buteurs avec 14 buts, contre 17 pour Messi, meilleur marqueur absolu de l'histoire de la Liga.
Bref, le Barça, champion d'hiver, a adopté un rythme de croisière, en dépit d'une défaite de son équipe bis jeudi en huitièmes de finale aller de Coupe du Roi contre Levante (2-1). Vu les prestations réussies de Philippe Coutinho et Ousmane Dembélé dimanche, Valverde devra choisir qui aligner jeudi prochain en Coupe du Roi pour tenter de renverser Levante.
A l'Atlético Madrid, la menace est moins collective: en l'absence de Diego Costa (pied), Antoine Griezmann a inscrit à lui seul les six derniers buts des Colchoneros!
Il a enchaîné dimanche en marquant sur un penalty controversé obtenu pour une main adverse, qui n'aurait pas dû être accordé selon une circulaire de la fédération espagnole concernant les bras en appui sur le sol.
Quoi qu'il en soit, l'Atlético reste invaincu cette saison à domicile, malgré un nouveau contretemps: la blessure du défenseur Stefan Savic. "C'est notre meilleur match cette saison, ou l'un des meilleurs", a savouré l'entraîneur Diego Simeone en conférence de presse.
Au Real aussi, les blessures se sont multipliées ces derniers temps (Bale, Courtois, Asensio, Kroos...) et l'entraîneur Santiago Solari, contraint d'improviser dimanche avec un 5-3-2 inédit, a dû pester en voyant Karim Benzema grimaçant sur le terrain du Betis.
L'avant-centre français, victime d'une fracture à l'auriculaire de la main droite (45e+1), a cédé sa place à la pause, laissant le Real avec une attaque improbable composée du prodige brésilien Vinicius (18 ans) et de l'attaquant de la réserve Cristo (21 ans)...
Outrageusement dominée avec une possession d'environ 25%, l'équipe merengue a ouvert le score grâce à une frappe du gauche de Luka Modric (13e) avant de se laisser rejoindre sur un but de l'ancien Madrilène Sergio Canales (67e), accordé avec l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR).
Mais Ceballos, lui-même ancien joueur du Betis, a pris ses responsabilités sur un coup franc parfaitement enroulé (88e) qui évite au Real une troisième journée d'affilée sans victoire.
De quoi alléger la pression autour de Solari, qui a pris le risque dimanche de se passer des expérimentés Isco et Marcelo, ce qui avait tout l'air d'une sanction...
"Ce n'est en aucune manière personnel", a tranché le technicien argentin, défendant son choix du renouveau. "Il faut apprécier (...) la valeur de l'intégration de tous ces jeunes joueurs dans l'équipe. Cela s'impose cette saison dans un effectif aussi expérimenté, c'est délicat mais nous devons le faire."