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La part des employés se déclarant d'accord avec le constat "ma sécurité d'emploi est menacée", s'élève à 37%, contre 28,9% au cours de la même étude menée en 2014 et 23,1% pour celle réalisée en 2011, rapporte Reuters.
Longtemps l'un des plus importants recruteurs en France, le secteur bancaire n'est plus créateur net d'emplois, une tendance structurelle qui s'explique notamment par les plans de délocalisation, de fermetures d'agences et de digitalisation en cours dans presque tous les établissements.
Si, pour l'heure, les banques françaises n'ont pas eu recours à des licenciements secs pour faire baisser leurs effectifs, certains salariés et leurs responsables syndicaux craignent que la pyramide des âges vieillissante - variable d'ajustement utilisée pour l'instant - ne soit plus suffisante.
"C'est une peur très rationnelle", a commenté Régis Dos Santos, président du SNB, lors d'une conférence de presse organisée pour présenter l'étude à laquelle 6.736 personnes ont participé.
"Oui, il va y avoir moins d'agences, oui le digital va continuer à monter en puissance", a-t-il dit, appelant à un vaste plan de formation à destination notamment des agents de clientèle généralistes, en première ligne face à la concurrence digitale. C'est par une spécialisation accrue des compétences de leurs personnels que les réseaux traditionnels et leurs agences pourront s'adapter à la concurrence des banques digitales et des fintechs, a poursuivi Régis Dos Santos.
"On n'a pas envie que les banques connaissant ce que les taxis ont connu avec (la plate-forme de VTC) Uber ou les hôteliers avec (le site d'hébergement entre particuliers) Airbnb. Donc il faut que les banques prennent de l'avance pour éviter de se faire manger", a-t-il conclu.









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