Le public casablancais vibre au rythme de l'African gnaoua blues avec Majid Bekkas


Libé
Mardi 5 Juillet 2022

Clôture de la 15ème édition de Jazzablanca

Le public casablancais vibre au rythme de l'African gnaoua blues avec Majid Bekkas
Le public casablancais a vibré, dimanche soir, au rythme de l’African gnaoua blues avec Maâlem Majid Bekkas, en clôture de la 15ème édition de Jazzablanca Festival. Pour cette dernière soirée du Festival international de Jazz et de musiques actuelles de Casablanca, Maâlem Majid Bekkas, chanteur et multi-instrumentiste, a conquis les mélomanes avec sa musique festive et rythmée où tradition gnaouie, jazz et blues se marient et se subliment. Puisant son inspiration dans la diversité et l’ouverture sur différentes cultures musicales du monde, il a gratifié le public d’une prestation sous le signe de la fusion entre musique traditionnelle gnaouie et blues africain. Sur la Scène 21 de Jazzablanca Festival à Anfa Park, le maître gnaoui a chanté et joué de multiples instruments, en compagnie de musiciens talentueux, pour le plus grand bonheur de ses fans. Connu pour ses nombreuses collaborations avec de grands jazzmen comme Archie Shepp ou Joachim Kuhn, l’artiste marocain a présenté à cette occasion son nouvel album intitulé "Joudour" à paraître en novembre prochain. Réalisé pendant le confinement, cet album donne notamment à découvrir de puissants instruments africains méconnus. Dans une déclaration à M24, la chaîne d'information en continu de la MAP, Maâlem Majid Bekkas s’est réjoui de sa participation à la 15ème édition de Jazzablanca qui a été pour lui une occasion de présenter son nouveau projet "Joudour" pour la première fois au public marocain. Dans cet album, enregistré à distance pendant le confinement, il explique avoir mis en avant plusieurs instruments musicaux comme le guembri, la guitare, le bouzouki, ou encore la kalimba, un instrument africain. "Cela fait presque 30 ans que j’utilise ces instruments dans différents projets", a-t-il relevé, ajoutant que "Joudour" célèbre aussi les 20 ans de son album "African gnaoua blues". Lors de la même soirée, le trio français "EYM" a offert au public une autre fusion musicale. Composé du pianiste Elie Dufour, du contrebassiste Yann Phayphet et du batteur Marc Michel, ce groupe a emporté les spectateurs dans un voyage musical au cœur d’un jazz acoustique ouvert sur le monde. Avec des concerts dans une vingtaine de pays, le trio "EYM" continue d’expérimenter sans cesse, fusionnant le jazz aux sonorités des musiques locales des pays où il se produit. Faisant son retour après deux années d'absence en raison de la pandémie de Covid-19, Jazzablanca Festival a proposé au public casablancais une expérience musicale unique à l’occasion de sa 15ème édition tenue, du 1er au 3 juillet, sous le signe des rencontres musicales, des fusions et des rythmes festifs.


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