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La notion d'ancêtre commun des groupes ethniques est davantage une construction socio-culturelle qu'une réalité génétique, selon des chercheurs qui ont analysé les gènes du chromosome Y pour les hommes et de l'ADN mitochondrial pour les femmes chez plusieurs populations d'Asie centrale.
“Nous avons cherché à voir si dans la notion d'ancêtre commun, qui apparaît dans la définition du groupe ethnique, était compatible avec les données de la génétique”, a déclaré à l'AFP Evelyne Heyer du Musée de l'Homme à Paris, qui a dirigé les travaux d'une équipe internationale publiés mardi dans la revue en ligne BMC Genetics.
Le choix des chercheurs s'est porté sur cette région du monde parce qu'elle est une zone de rencontres linguistiques à la fois entre familles linguistique turcophone et indo-iranienne, et entre populations nomades et sédentaires.
Nous voulions “voir dans quelle mesure les choix de mode de vie ont un impact sur la diversité génétique des populations”, a expliqué Mme Heyer.
Les chercheurs ont recoupé les données génétiques de 846 femmes et de 745 hommes avec l'histoire connue des migrations des peuples d'Asie centrale.
Nous avons découvert que “pour au moins deux groupes turcophones d'Asie centrale, l'ethnicité est un système social construit qui maintient des frontières ethniques avec d'autres groupes, plutôt que le résultat d'une ascendance génétique commune”, explique le chercheur.
Chez les turcophones ouzbeks, kazakhs ou kirghizes, “il y a davantage de différences entre populations d'un même groupe ethnique pour le chromosome Y, alors que l'opposé est observé pour l'ADN mitochondrial”, qui se transmet via les femmes (car seul l'ovule l'apporte à l'embryon), d'après l'étude.
Cette différence s'explique car les hommes se regroupent plus au sein d'un même lignage alors que les femmes ont plus tendance à bouger entre les populations d'une même ethnie.
Chez les Tadjiks, rattachés par la langue au groupe indo-iranien et sédentaires depuis longtemps et qui se distinguent par une endogamie plus prononcée au niveau du village ou du clan, les différences hommes - femmes sont en revanche moins marquées.
“Nous avons cherché à voir si dans la notion d'ancêtre commun, qui apparaît dans la définition du groupe ethnique, était compatible avec les données de la génétique”, a déclaré à l'AFP Evelyne Heyer du Musée de l'Homme à Paris, qui a dirigé les travaux d'une équipe internationale publiés mardi dans la revue en ligne BMC Genetics.
Le choix des chercheurs s'est porté sur cette région du monde parce qu'elle est une zone de rencontres linguistiques à la fois entre familles linguistique turcophone et indo-iranienne, et entre populations nomades et sédentaires.
Nous voulions “voir dans quelle mesure les choix de mode de vie ont un impact sur la diversité génétique des populations”, a expliqué Mme Heyer.
Les chercheurs ont recoupé les données génétiques de 846 femmes et de 745 hommes avec l'histoire connue des migrations des peuples d'Asie centrale.
Nous avons découvert que “pour au moins deux groupes turcophones d'Asie centrale, l'ethnicité est un système social construit qui maintient des frontières ethniques avec d'autres groupes, plutôt que le résultat d'une ascendance génétique commune”, explique le chercheur.
Chez les turcophones ouzbeks, kazakhs ou kirghizes, “il y a davantage de différences entre populations d'un même groupe ethnique pour le chromosome Y, alors que l'opposé est observé pour l'ADN mitochondrial”, qui se transmet via les femmes (car seul l'ovule l'apporte à l'embryon), d'après l'étude.
Cette différence s'explique car les hommes se regroupent plus au sein d'un même lignage alors que les femmes ont plus tendance à bouger entre les populations d'une même ethnie.
Chez les Tadjiks, rattachés par la langue au groupe indo-iranien et sédentaires depuis longtemps et qui se distinguent par une endogamie plus prononcée au niveau du village ou du clan, les différences hommes - femmes sont en revanche moins marquées.









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