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"Nous sommes très désolés d'apporter des changements susceptibles d'entraver la vie de nombreux de nos collègues. Nos collègues mettent beaucoup de passion dans leur travail tous les jours et nous leur sommes profondément reconnaissants. Malheureusement, il est essentiel pour nous de prendre ces décisions difficiles ", a déclaré le président du groupe Lego, Jørgen Vig Knudstorp.
Les revenus du groupe ont diminué de 5% à 14,9 milliards de couronnes (2 milliards d’euros) au cours du premier semestre, tandis que le bénéfice d'exploitation a diminué de 6% pour s'établir à 4,4 milliards de couronnes. Au total, 1.400 employés seront supprimés, dont plus de 500 au Danemark, avant la fin de l’année, rapporte l’AFP.
M. Knudstorp a soutenu qu'au cours des cinq dernières années, Lego était devenu une organisation de plus en plus complexe dans le but de soutenir une croissance mondiale à deux chiffres.
Cette complexité organisationnelle avait rendu plus difficile de générer une croissance supplémentaire et l'entreprise a été obligée d’appuyer sur le "bouton de réinitialisation".
"Cela signifie que nous allons construire une organisation plus petite et moins complexe que ce que nous avons aujourd'hui, ce qui simplifiera notre modèle d'entreprise afin d'atteindre plus d'enfants. Cela aura également un impact sur nos coûts", a expliqué le même responsable.
"Enfin, dans certains marchés, la réinitialisation implique d’opérer un nettoyage des stocks sur l'ensemble de la chaîne de valeur. Le travail est bien engagé", a-t-il poursuivi. Lego, qui emploie actuellement 18.200 personnes, a nommé le mois dernier l'industriel danois Niels B. Christiansen au poste de directeur général en remplacement du Britannique Bali Padda, qui n'est resté en fonction que huit mois.