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En effet, selon les chiffres publiés par l’Office des changes, il a augmenté de 53,5% (63.969MDH) au septième mois de l’année, tandis que le taux de couverture a perdu 2,1 points (57,3% contre 59,4%).
D’après ces données, rendues publiques récemment, les importations ont atteint 429.550MDH à fin juillet 2022 contre 294.454MDH à la même période de l’année écoulée. Ce qui correspond à une hausse de 45,9%, équivalant à +135.096MDH.
En hausse de 40,7%, soit +71.127MDH, les exportations se sont situées pour leur part à 246.081MDH au terme de la même période contre 174.954MDH une année auparavant.
Dans le détail, il ressort des analyses de l’Office des changes que la hausse des importations de biens a touché la majorité des groupes de produits au cours des sept premiers mois de l’année 2022.
Selon l’organisme public, la facture énergétique a plus que doublé s’élevant à 88.114MDH à fin juillet 2022, en raison de la hausse des achats des principaux produits énergétiques, notamment, ceux du gas-oil et du fuel-oil (+23.733MDH) due à l’élévation des prix qui ont plus que doublé (9.990DH/T contre 4.826DH/T).
De ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de juillet qu’il vient de publier, il ressort en outre que les quantités importées ont parallèlement augmenté de 9,4%.
Les données recueillies montrent que les importations des demi-produits ont connu une augmentation de 55,6%, suite à la forte croissance des achats de l’ammoniac (12.224MDH contre seulement 3.468MDH), a fait savoir l’Office des changes.
Concernant les importations des produits alimentaires, il ressort des mêmes données qu’elles ont affiché une hausse de 52,8% ou +18.791MDH «tributaire, essentiellement, de l’accroissement des achats du blé de 99% dû à l’effet prix en augmentation de 55,3% », a-t-il expliqué soulignant que les quantités importées ont affiché une hausse de 28,1% au cours de la même période.
Les mêmes indicateurs montrent que les importations de l’orge ont connu également une augmentation importante de +2.770MDH (3.170MDH à fin juillet 2022 contre 400MDH une année auparavant), a poursuivi l’Office des changes.
Selon la même source, les importations des produits bruts se sont accrues de 80,3%, suite à la hausse des achats des soufres bruts et non raffinés qui ont presque triplé (+8.841MDH).
Analysant cette fois-ci l’évolution des exportations de marchandises, l’Office des changes a indiqué que celles-ci se sont établies à 246.081MDH contre 174.954MDH un an auparavant. Ce qui correspond à un accroissement de 40,7% équivalant à +71.127MDH.
Comme l’a relevé l’organisme public dans son rapport, cet accroissement a concerné la totalité des secteurs, à leur tête les phosphates et dérivés, le secteur de l’automobile, celui de l’agriculture et agroalimentaire et celui du textile et cuir.
Ainsi, à fin juillet 2022, les ventes des phosphates et dérivés ont progressé de 81,1% pour atteindre 68.773MDH contre 37.974MDH à fin juillet 2021.
L’Office attribue cette évolution « principalement à l’augmentation des ventes des engrais naturels et chimiques (+22.793MDH) due à l’effet prix qui a plus que doublé (8.823DH/T à fin juillet 2022 contre seulement 3.897 DH/T à fin juillet 2021) ». Il faut toutefois noter que les quantités exportées ont accusé une baisse de 14,3% au cours de cette période.
En s’élevant à 59.657MDH, les ventes du secteur automobile ont affiché un accroissement de 31,6%, équivalant à +14.320MDH au titre des sept premiers mois de l’année 2022 contre 45.337MDH une année auparavant. Et l’Office des changes de constater que ces exportations ont atteint leur niveau le plus haut durant la même période au cours des cinq dernières années.
Il est à préciser que cette hausse a concerné les ventes du segment de la construction (+56,7%) et celles du segment du câblage (+14,6) et que les exportations du segment de l’intérieur véhicules et sièges sont ressorties en baisse de 2,2%.
Du côté des exportations du secteur agriculture et agroalimentaire, les indicateurs des échanges extérieurs suggèrent qu’elles se sont établies à 50.016MDH à fin juillet 2022 contre 40.567MDH au titre de la même période de l’année précédente. Autrement dit, elles ont progressé de 23,3% (+9.449MDH).
A en croire l’Office des changes, « cette évolution s’explique par la hausse simultanée des ventes de l’industrie alimentaire (+27,8% ou +5.529MDH) et celles de l’agriculture, sylviculture et chasse (+18,5% ou +3.677MDH) »
Quant aux exportations du textile et cuir, les données montrent qu’elles ont crû de 28,8% (+5.731MDH) au titre des sept premiers mois de l’année 2022, à la suite de « la hausse des ventes des principaux segments de ce secteur, en l’occurrence des vêtements confectionnés (+31,2% ou +3.845MDH), des articles de bonneterie (+23,6% ou +959MDH) et des chaussures (+28,1% ou +422MDH) ».
Alain Bouithy