L'embellie "Zizou" continue au Real Madrid! Buteur d'une belle frappe enroulée, Karim Benzema a arraché un succès contre la lanterne rouge Huesca (3-2), dimanche pour la 29e journée du Championnat d'Espagne, entretenant l'euphorie née du récent retour sur le banc de son compatriote Zinédine Zidane.
L'entraîneur français avait fait des choix forts qui auraient pu se retourner contre lui au stade Santiago-Bernabeu, comme laisser plusieurs cadres au repos (Modric, Varane, Kroos) et, surtout, titulariser dans la cage son fils cadet Luca, âgé de 20 ans.
"Pour lui, c'est certainement un jour important, a souligné Zinédine Zidane. Quand je fais débuter Luca, je ne fais pas débuter mon fils, je fais débuter un joueur de l'effectif du Real Madrid (...). C'est le moment pour lui de débuter et il le fait plutôt bien. Parce qu'il a du caractère, il a de la personnalité et c'est un bon gardien du Real Madrid."
Vivant son baptême du feu dans l'emblématique enceinte madrilène, dix mois après ses grands débuts en Liga, le jeune portier français a encaissé deux buts de Cucho Hernandez (3e) et Xabier Etxeita (72e) sur lesquels il ne peut pas faire grand-chose. Mais Isco (25e) puis Dani Ceballos sur une remise de Benzema (62e) ont évité le pire au Real, avant que l'attaquant français n'arrache la victoire d'un tir limpide (89e), son 14e but dans cette Liga.
Au classement, le Real consolide sa troisième place (57 pts) en creusant l'écart sur le quatrième Getafe (46 pts). Et l'équipe de Zidane se maintient à 12 longueurs du leader Barcelone (1er, 69 pts) et à deux petits points de l'Atlético (2e, 59 pts).
Bref, deux semaines après un retour réussi pour Zidane face au Celta Vigo (2-0), la dynamique reste positive pour les Madrilènes et leur entraîneur français.
Revenu en sauveur le 11 mars, "Zizou" a assuré dimanche ne pas faire un "casting" pour la saison prochaine avec sa revue d'effectif. Mais il mesure sans doute l'étendue du chantier qui l'attend cet été pour reconstruire une équipe dont l'équilibre défensif a semblé chancelant toute la saison et a encore posé problème dimanche.
Ce n'est pas forcément la faute de son fils Luca, titulaire en l'absence de Thibaut Courtois (cuisse) et alors que le Costaricien Keylor Navas revenait d'un long voyage en sélection.
Dix mois après ses grands débuts avec l'équipe première en mai dernier à Villarreal (2-2), le troisième gardien madrilène n'a jamais semblé tétanisé: ni par l'enjeu, ni par les vertigineuses tribunes du Bernabeu (clairsemées, il est vrai), ni par un scénario défavorable.
Car dès la 3e minute, Luca Zidane a encaissé un but, sur lequel il ne peut pas grand-chose: son défenseur Nacho s'est troué sur l'aile gauche et l'attaquant colombien Cucho Hernandez, seul au point de penalty, l'a ajusté d'une reprise instantanée.
Mais cela n'a pas affecté le deuxième des quatre fils Zidane, qui a affiché un joli tempérament. Il en fallait pour oser des crochets balle au pied sous le pressing avant de relancer proprement (15e, 18e) ou pour réussir une longue ouverture au pied pour Brahim (31e). "C'est quelqu'un qui n'a pas peur et moi j'aime ça", a savouré son père.
Et dans une fin de match crispante, alors que Huesca était revenu à 2-2, c'est un autre Français qui a apporté la lumière: l'avant-centre français a été omniprésent dans cette rencontre et est impliqué sur les trois buts. De quoi confirmer son statut de meilleur buteur merengue cette saison (23 buts) et récompenser la confiance indéfectible que Zidane lui a toujours témoignée.
"Ça fait 10 ans qu'il est ici, c'est peut-être sa meilleure année, nous sommes très contents de lui. Karim est un joueur de ce club et je ne crois pas que cela va changer", a dit l'entraîneur.
L'entraîneur français avait fait des choix forts qui auraient pu se retourner contre lui au stade Santiago-Bernabeu, comme laisser plusieurs cadres au repos (Modric, Varane, Kroos) et, surtout, titulariser dans la cage son fils cadet Luca, âgé de 20 ans.
"Pour lui, c'est certainement un jour important, a souligné Zinédine Zidane. Quand je fais débuter Luca, je ne fais pas débuter mon fils, je fais débuter un joueur de l'effectif du Real Madrid (...). C'est le moment pour lui de débuter et il le fait plutôt bien. Parce qu'il a du caractère, il a de la personnalité et c'est un bon gardien du Real Madrid."
Vivant son baptême du feu dans l'emblématique enceinte madrilène, dix mois après ses grands débuts en Liga, le jeune portier français a encaissé deux buts de Cucho Hernandez (3e) et Xabier Etxeita (72e) sur lesquels il ne peut pas faire grand-chose. Mais Isco (25e) puis Dani Ceballos sur une remise de Benzema (62e) ont évité le pire au Real, avant que l'attaquant français n'arrache la victoire d'un tir limpide (89e), son 14e but dans cette Liga.
Au classement, le Real consolide sa troisième place (57 pts) en creusant l'écart sur le quatrième Getafe (46 pts). Et l'équipe de Zidane se maintient à 12 longueurs du leader Barcelone (1er, 69 pts) et à deux petits points de l'Atlético (2e, 59 pts).
Bref, deux semaines après un retour réussi pour Zidane face au Celta Vigo (2-0), la dynamique reste positive pour les Madrilènes et leur entraîneur français.
Revenu en sauveur le 11 mars, "Zizou" a assuré dimanche ne pas faire un "casting" pour la saison prochaine avec sa revue d'effectif. Mais il mesure sans doute l'étendue du chantier qui l'attend cet été pour reconstruire une équipe dont l'équilibre défensif a semblé chancelant toute la saison et a encore posé problème dimanche.
Ce n'est pas forcément la faute de son fils Luca, titulaire en l'absence de Thibaut Courtois (cuisse) et alors que le Costaricien Keylor Navas revenait d'un long voyage en sélection.
Dix mois après ses grands débuts avec l'équipe première en mai dernier à Villarreal (2-2), le troisième gardien madrilène n'a jamais semblé tétanisé: ni par l'enjeu, ni par les vertigineuses tribunes du Bernabeu (clairsemées, il est vrai), ni par un scénario défavorable.
Car dès la 3e minute, Luca Zidane a encaissé un but, sur lequel il ne peut pas grand-chose: son défenseur Nacho s'est troué sur l'aile gauche et l'attaquant colombien Cucho Hernandez, seul au point de penalty, l'a ajusté d'une reprise instantanée.
Mais cela n'a pas affecté le deuxième des quatre fils Zidane, qui a affiché un joli tempérament. Il en fallait pour oser des crochets balle au pied sous le pressing avant de relancer proprement (15e, 18e) ou pour réussir une longue ouverture au pied pour Brahim (31e). "C'est quelqu'un qui n'a pas peur et moi j'aime ça", a savouré son père.
Et dans une fin de match crispante, alors que Huesca était revenu à 2-2, c'est un autre Français qui a apporté la lumière: l'avant-centre français a été omniprésent dans cette rencontre et est impliqué sur les trois buts. De quoi confirmer son statut de meilleur buteur merengue cette saison (23 buts) et récompenser la confiance indéfectible que Zidane lui a toujours témoignée.
"Ça fait 10 ans qu'il est ici, c'est peut-être sa meilleure année, nous sommes très contents de lui. Karim est un joueur de ce club et je ne crois pas que cela va changer", a dit l'entraîneur.
Zidane : Je ne fais pas un casting pour l'an prochain
A l’issue du match Real-Huesca, l’entraîneur du Real Madrid, Zinedine Zidane, a fait la déclaration suivante rapportée par l’AFP:
"Je vais retenir la victoire. Nous pouvons mieux jouer, mais il faut féliciter l'adversaire, qui a fait un grand match. Mais le football, c'est 90 minutes, il faut jouer jusqu'au bout, et la victoire nous fait du bien avec le but de Karim. Nous avons essayé jusqu'au bout et nous y sommes parvenus. (sur Karim Benzema): Ca fait 10 ans qu'il est ici, c'est peut-être sa meilleure année, nous sommes très contents de lui. Karim est un joueur de ce club et je ne crois pas que cela va changer. (Sur la composition d'équipe): Je ne fais pas un casting (pour la saison prochaine). J'essaie de mettre la meilleure équipe possible pour gagner, et après les matches internationaux: il est important que ceux qui ont voyagé se reposent. Il y a des joueurs qui sont restés 15 jours ici, alors pourquoi je ne leur donnerais pas leur chance? De toute façon, on ne peut pas gagner des trophées avec seulement onze joueurs. Ça n'existe plus ça. Certains pensent que je veux faire plaisir à tout le monde, mais cela n'existe pas, je ne le fais pas pour ça. C'est ma manière de penser le football, c'est tout".
"Je vais retenir la victoire. Nous pouvons mieux jouer, mais il faut féliciter l'adversaire, qui a fait un grand match. Mais le football, c'est 90 minutes, il faut jouer jusqu'au bout, et la victoire nous fait du bien avec le but de Karim. Nous avons essayé jusqu'au bout et nous y sommes parvenus. (sur Karim Benzema): Ca fait 10 ans qu'il est ici, c'est peut-être sa meilleure année, nous sommes très contents de lui. Karim est un joueur de ce club et je ne crois pas que cela va changer. (Sur la composition d'équipe): Je ne fais pas un casting (pour la saison prochaine). J'essaie de mettre la meilleure équipe possible pour gagner, et après les matches internationaux: il est important que ceux qui ont voyagé se reposent. Il y a des joueurs qui sont restés 15 jours ici, alors pourquoi je ne leur donnerais pas leur chance? De toute façon, on ne peut pas gagner des trophées avec seulement onze joueurs. Ça n'existe plus ça. Certains pensent que je veux faire plaisir à tout le monde, mais cela n'existe pas, je ne le fais pas pour ça. C'est ma manière de penser le football, c'est tout".