Autres articles
-
Sans suspense, la Fifa va attribuer aujourd’hui les Coupes du monde 2030 et 2034
-
Chelsea se pose en candidat au titre
-
Mbappé sort du silence et affirme ne pas être concerné par les accusations de viol en Suède
-
Tour des stades : Les derbies anglais à l’affiche
-
Affaire Pogba : Les prévenus fixés sur leur sort le 19 décembre
Le Real Madrid a arraché le nul 2-2 sur le fil contre le Séville FC dimanche pour la 35e journée de Liga et s’accroche à la 2e place à deux points du leader, l’Atlético Madrid (77 points), tenu en échec la veille à Barcelone (0-0). Une décision arbitrale a-t-elle décidé du futur champion de Liga ? A un quart d’heure du terme, à la 76e minute, l’arbitre consulte la vidéo pour un penalty clair et net sur Karim Benzema après un accrochage avec le gardien sévillan Yassine Bounou dans la surface andalouse. Mais Juan Martinez Munuera décide d’accorder un penalty à Séville pour une main d’Eder Militao dans sa surface quelques secondes avant la contreattaque fulgurante de Benzema. L’ancien du Barça Ivan Rakitic s’est chargé de le transformer croyant sceller la victoire... C’était sans compter sur cette frappe inespérée de Toni Kroos détournée par Eden Hazard dans les arrêts de jeu (90e+4) de cette fin de match complètement folle, pour permettre au Real d’arracher le nul et de croire encore en ses chances de défendre sa couronne nationale. Auparavant, les hommes de Zinédine Zidane avaient cédé sur un but de Fernando, qui avait ouvert le score après une intelligente remise de la tête de Rakitic (22e), puis Marco Asensio avait égalisé quelques secondes après son entrée en jeu à la place de Luka Modric (67e). “Je ne comprends pas. S’il y a main, il y a en effet main de Militao mais il y a aussi main de Séville. Ce que m’a dit l’arbitre ne m’a pas convaincu. Normalement, je ne parle jamais de cela, mais aujourd’hui je suis un peu en colère”, a fustigé Zidane en conférence de presse d’aprèsmatch, après avoir été discuter avec l’arbitre au coup de sifflet final. Malgré ce nul in extremis, les Madrilènes ont bien perdu deux points : après le nul entre l’Atlético et le Barça la veille au Camp Nou (0-0), ils avaient l’occasion de reprendre les rênes du championnat au bénéfice du goal-average en cas de victoire. C’est raté. A trois journées de la fin, le Real pointe ainsi à la 3e place de Liga à trois points de l’Atlético (77 pts), et à un petit point du Barça (2e, 75 pts). Mais la dynamique défavorable, le moral entamé et les défaillances affichées par ses hommes n’inquiètent pas Zidane. “On est contents de notre match, même si on méritait mieux. Notre deuxième période a été très bonne. Maintenant, ça ne dépend plus de nous (pour le titre, NDLR), mais on va se battre jusqu’à la fin. Les sensations sont bonnes”, a assuré “ZZ”. Pourtant, le rideau de la “Maison blanche”, privé de sa charnière habituelle Sergio Ramos - Raphaël Varane (blessés tous les deux), a montré des signes de fébrilité, notamment sur le premier but. Eliminé mercredi en demi-finale de Ligue des champions par Chelsea (1-1, 2-0), le Real a enchaîné une deuxième rencontre sans victoire, mais a prolongé sa série à 15 matches sans défaite en Liga et continue de croire fort en ses chances de titre... malgré l’effrayante perspective d’une première saison vierge de tout titre pour “Zizou”. Dominé et privé de ballons à l’entame de la partie, le Real a pourtant eu des occasions de revenir plus tôt : Modric, Kroos et Casemiro ont usé de frappes longue distance, et Vinicius a aussi eu sa chance dès le retour des vestiaires... Mais personne n’a trouvé le cadre, jusqu’à ce but d’Asensio, qui a profité d’un contre joué en deux temps pour tromper Yassine Bounou au premier poteau (67e). Un peu comme l’avait fait Karim Benzema dès la 12e minute, en remportant son duel avec l’exGirondin Jules Koundé pour tromper le portier marocain au premier poteau de la tête... avant que son but ne soit annulé pour une position de hors-jeu préalable d’Alvaro Odriozola. Séville a sans doute dit adieu à ses espoirs de titre ce dimanche, et pointe toujours à la 4e place du classement à six points de l’Atlético. “Maintenant, on est déçus, mais on ne va pas baisser les bras. On va essayer de prolonger un peu ce rêve”, a promis Julen Lopetegui après le match. Après ce week-end de statu quo, où les positions des quatre favoris sont restées figées, il reste trois matches de championnat pour décider du sort de cette passionnante fin de saison en Liga.