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Attaque muette, défense déboussolée, et aucune réaction face au Shakhtar Donetsk, vainqueur à Madrid mercredi (3-2)... Qu'arrivet-il au Real ? Après deux revers consécutifs, l'équipe de Zinédine Zidane apparaît déjà sous pression à trois avant le clasico à Barcelone samedi (14h00 GMT).
L'alarme incendie est prête à retentir. Après une seconde défaite en cinq jours et à la veille de ce premier clasico de la saison, déjà crucial en Liga, Zinédine Zidane et le Real traversent une très mauvaise passe. "Pire chaque jour", a titré jeudi à sa une Marca, le journal le plus vendu d'Espagne, pour décrire la "chute libre" du Real et sa "première période ridicule" contre le Shakhtar (3-0 à la mi-temps). "Ridicule", a repris le quotidien catalan Sport. "Un cauchemar avant le clasico", a résumé le journal sportif catalan Mundo Deportivo. "C'est un mauvais match, une mauvaise soirée. Je suis l'entraîneur et c'est à moi de trouver la solution. Je ne l'ai pas trouvée ce (mercredi) soir. Mais je m'en sens capable, je vais essayer, et les joueurs doivent en faire de même", a promis "Zizou" mercredi soir en conférence de presse d'après-match, assumant : "Je suis le responsable". "Il va falloir relever la tête. On a besoin d'être ensemble, on va préparer le match de samedi avec la plus grande concentration, et on va faire un grand match, parce qu'on est capable de le faire", a assuré le technicien marseillais. Les torts relevés lors de ces deux revers consécutifs (après le 1-0 concédé à domicile face au promu Cadix en Liga samedi) sont multiples.
D'abord, la défense. Transpercée par les Andalous samedi, la muraille de la Maison blanche, pratiquement infranchissable lors des onze derniers matches de Liga après le confinement poursouleverson 34e titre,s'est complètement écroulée mercredi. En treize minutes (29e, 33e, 42e), elle a encaissé trois buts, soit autant que lors de ses neuf premiers matches post-confinement. En l'absence du défenseur Sergio Ramos, touché à un genou mais attendu contre le Barça, la défense était perdue. Et le capitaine a vainement tenté d'encourager ses coéquipiers en vociférant depuis les gradins du petit stade Alfredo Di Stéfano. Raphaël Varane, qui a marqué un but contre son camp (33e), et Eder Militao ont largement facilité le but du 3-0 par leur positionnement hasardeux (42e), et Marcelo a enchaîné un deuxième match catastrophique après Cadix. Seul Ferland Mendy,solide dansses duels, véloce et présent en attaque, a un peu surnagé. Devant, l'animation n'est pas au mieux non plus. Muets face à Cadix, les attaquants sont restés aussi inefficaces mercredi. Le jeune Brésilien Vinicius a été le seul attaquant à marquer lors de ces deux rencontres, mercredi, 15 secondes après son entrée en jeu (59e).
Karim Benzema, que Zidane souhaitait préserver, a dû entrer à la pause pour tenter de sauver la Maison blanche, mais ne s'est pas montré décisif. Pour le reste, ce sont les milieux qui ont créé des différences : Luka Modric, d'une superbe frappe des 30 mètres pleine lucarne (54e), et Federico Valverde, avec un but dans les arrêts de jeu (90e+2) invalidé par l'arbitrage vidéo. Un pressing désuni et un jeu de passesimprécis ont parachevé la faillite. De quoi annoncer une série noire ? Pas forcément: l'an dernier à la même époque, le Real avait enchaîné 21 matches sans perdre entre fin octobre et février après un début de saison laborieux - et notamment une défaite 3-0 sur le terrain du PSG en C1. Contre Barcelone samedi, le Real passera donc au révélateur. Et ce clasico aura déjà des airs d'ultimatum pour Zidane. "Les clasicos sont des matches à part, je suissûr que l'on sera au niveau. Il faut que l'on garde confiance en nous car on n'a pas oublié comment jouer au football", a affirmé Luka Modric mercredi.
L'alarme incendie est prête à retentir. Après une seconde défaite en cinq jours et à la veille de ce premier clasico de la saison, déjà crucial en Liga, Zinédine Zidane et le Real traversent une très mauvaise passe. "Pire chaque jour", a titré jeudi à sa une Marca, le journal le plus vendu d'Espagne, pour décrire la "chute libre" du Real et sa "première période ridicule" contre le Shakhtar (3-0 à la mi-temps). "Ridicule", a repris le quotidien catalan Sport. "Un cauchemar avant le clasico", a résumé le journal sportif catalan Mundo Deportivo. "C'est un mauvais match, une mauvaise soirée. Je suis l'entraîneur et c'est à moi de trouver la solution. Je ne l'ai pas trouvée ce (mercredi) soir. Mais je m'en sens capable, je vais essayer, et les joueurs doivent en faire de même", a promis "Zizou" mercredi soir en conférence de presse d'après-match, assumant : "Je suis le responsable". "Il va falloir relever la tête. On a besoin d'être ensemble, on va préparer le match de samedi avec la plus grande concentration, et on va faire un grand match, parce qu'on est capable de le faire", a assuré le technicien marseillais. Les torts relevés lors de ces deux revers consécutifs (après le 1-0 concédé à domicile face au promu Cadix en Liga samedi) sont multiples.
D'abord, la défense. Transpercée par les Andalous samedi, la muraille de la Maison blanche, pratiquement infranchissable lors des onze derniers matches de Liga après le confinement poursouleverson 34e titre,s'est complètement écroulée mercredi. En treize minutes (29e, 33e, 42e), elle a encaissé trois buts, soit autant que lors de ses neuf premiers matches post-confinement. En l'absence du défenseur Sergio Ramos, touché à un genou mais attendu contre le Barça, la défense était perdue. Et le capitaine a vainement tenté d'encourager ses coéquipiers en vociférant depuis les gradins du petit stade Alfredo Di Stéfano. Raphaël Varane, qui a marqué un but contre son camp (33e), et Eder Militao ont largement facilité le but du 3-0 par leur positionnement hasardeux (42e), et Marcelo a enchaîné un deuxième match catastrophique après Cadix. Seul Ferland Mendy,solide dansses duels, véloce et présent en attaque, a un peu surnagé. Devant, l'animation n'est pas au mieux non plus. Muets face à Cadix, les attaquants sont restés aussi inefficaces mercredi. Le jeune Brésilien Vinicius a été le seul attaquant à marquer lors de ces deux rencontres, mercredi, 15 secondes après son entrée en jeu (59e).
Karim Benzema, que Zidane souhaitait préserver, a dû entrer à la pause pour tenter de sauver la Maison blanche, mais ne s'est pas montré décisif. Pour le reste, ce sont les milieux qui ont créé des différences : Luka Modric, d'une superbe frappe des 30 mètres pleine lucarne (54e), et Federico Valverde, avec un but dans les arrêts de jeu (90e+2) invalidé par l'arbitrage vidéo. Un pressing désuni et un jeu de passesimprécis ont parachevé la faillite. De quoi annoncer une série noire ? Pas forcément: l'an dernier à la même époque, le Real avait enchaîné 21 matches sans perdre entre fin octobre et février après un début de saison laborieux - et notamment une défaite 3-0 sur le terrain du PSG en C1. Contre Barcelone samedi, le Real passera donc au révélateur. Et ce clasico aura déjà des airs d'ultimatum pour Zidane. "Les clasicos sont des matches à part, je suissûr que l'on sera au niveau. Il faut que l'on garde confiance en nous car on n'a pas oublié comment jouer au football", a affirmé Luka Modric mercredi.