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«En France, il y a toujours eu une négligence pour l’art allemand, comme s’il était très éloigné de nous, comme si on ne le comprenait pas très bien», selon Henri Loyrette, patron sortant du Louvre et commissaire général de l’exposition qui ouvre aujourd’hui au public. «Au XIXe siècle puis au XXe, l’intérêt a été surtout littéraire, philosophique ou musical, comme si les Allemands n’étaient pas peintres».
L’exposition, qui fait partie de la célébration des 50 ans du traité de l’Elysée entre la France et l’Allemagne, permet au visiteur de mesurer les différences culturelles notamment dans le traitement pictural du paysage mais aussi de saisir le message universel de certains des artistes allemands de l’entre-deux-guerres confrontés à la montée du nazisme. En plus de 200 œuvres, l’exposition entend démontrer que l’Allemagne, qui n’a accédé au rang d’Etat-nation qu’à partir de 1871, a construit son identité culturelle autour de «trois grandes forces motrices: le rapport à l’histoire, à la nature et à l’humain», souligne Sébastien Allard, conservateur en chef au département des peintures du Louvre. Co-commissaire de l’exposition, il a travaillé avec Danièle Cohn, professeur de philosophie.