-
Focus sur l’intelligence culturelle et les innovations technologiques
-
La SNRT révèle les rôles historiques et enjeux futurs de ses chaînes amazighes
-
Un Festival de Cannes sous le signe des parrains d'Hollywood, d'hier et de demain
-
Nabil Charrat : La formation, un prérequis pour la valorisation du patrimoine musical marocain
Les jeunes musiciens composant cet ensemble vocal de la Fondation des Trois cultures sont porteurs de ce message qu’ils chantent en trois langues (l’arabe, le latin et l’hébreu).
En chantant en parfaite symbiose et harmonie des chefs d’œuvres de grands compositeurs de la musique classique et en parlant d’une seule voie le même langage, celui du chant et en s’invitant à parler la langue de l’autre, l’ensemble musical bat en brèche les clichés et les stéréotypes. Il se veut aussi une réponse au prétendu choc des civilisations et des cultures.
Le concert, donné à la Place el Manzeh devant plus d’un millier de mélomanes, particulièrement des touristes a traduit cet esprit de tolérance, d’ouverture et d’altérité prôné par la Fondation et le Printemps des Alizés.
La Fondation des Trois Cultures a pour objectif de rapprocher les hommes, les faire mieux se comprendre, les faire se rencontrer autour de valeurs communes et de donner du sens à de moments privilégiés de plaisir et de bonheur autour de la musique.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l’Andalousie, est l’un des organismes les plus actifs de l’espace euro-méditerranéen
Le Chœur des Trois Cultures, composé de jeunes chanteurs arabes et européens appartenant au pays du pourtour méditerranéen, œuvre pour le rapprochement des peuples de différentes cultures et confessions en vue d’un idéal de paix et de tolérance. Le répertoire du Chœur, qui a entamé son parcours en décembre 2003 à Rabat, comporte des œuvres se rapportant aux cultures constitutives de l’esprit de la Fondation des Trois Cultures (Islam, Judaïsme et Christianisme).
La rencontre de voix différentes et de cultures différentes dans la convivialité symbolise encore une fois la vocation d’Essaouira comme terre de paix et de tolérance. La journée de samedi a été marquée également par un hommage au regretté Mohamed Boudrar, un chef d’orchestre trop tôt disparu mais qui, dès les années 1970, avait su imposer son empreinte et enrichir la scène musicale marocaine de son talent très vite reconnu par ses pairs et par les critiques les plus exigeants de la grande musique.
Organisé par la Fondation des Alizés, le Printemps musical des Alizés, un rendez-vous que les mélomanes de par le monde ont inscrit sur leurs agendas, se veut un moment privilégié de rencontres et un rendez-vous destiné à promouvoir l’entente et le dialogue entre les cultures et à sceller la proximité entre les peuples.