Autres articles
-
La Juve assomme City
-
Affaire Mbappé : Le parquet suédois clôt l'enquête pour "viol" en raison de preuves insuffisantes
-
La LFP "conclut à "l'irrecevabilité de la saisine" de Mbappé à l'encontre du PSG
-
Ligue des champions. Le Real Madrid se relance mais s'inquiète pour Mbappé
-
Gonçalo Ramos brise la malédiction du PSG
Après quatre années d'absence, le Bayern Munich retrouve mardi le dernier carré de la Ligue des champions avec une demi-finale "20 étoiles" contre le Real Madrid, et entretient son rêve de revoir Wembley en finale, comme lors du triomphe de 2013.
En entrant mardi soir sur la pelouse de l'Allianz Arena (où se déroulera la finale de l'édition 2025), ce sont deux des plus beaux palmarès du football européen qui vont s'affronter, avec des étoiles plein les yeux et sur les maillots: 14 pour le Real Madrid, détenteur du record, et 6 pour le Bayern, troisième club le plus titré en C1.
En prenant en compte l'édition 2024, le Bayern et le Real auront joué 29 des 69 finales (11 pour les Allemands et 17 pour les Espagnols pour l'instant). Et les deux clubs se sont affrontés à 26 reprises, quasiment toujours en phase à élimination directe, mais bizarrement jamais en finale sur terrain neutre.
"On a à coup sûr notre chance. Je ne veux pas sortir la traditionnelle phrase +C'est du 50/50+, mais c'est du 50/50", a malicieusement glissé le directeur sportif du Bayern, Max Eberl, après la victoire samedi des Munichois contre Francfort dans un match de championnat sans enjeu.
Car l'Europe reste l'unique opportunité de décrocher un trophée cette saison pour le Bayern, dépossédé du titre national pour la première fois depuis 2013 par le Bayer Leverkusen, alors que la Coupe d'Allemagne n'est plus d'actualité depuis l'automne (sorti en seizièmes par Sarrebruck, pensionnaire de 3e division).
Sur le terrain, le Bayern a préparé cette première manche contre le Real Madrid avec deux succès en Bundesliga, un à Berlin contre l'Union (5-1) et un à domicile contre Francfort (2-1).
En coulisses, pour aborder ces "dix jours incroyablement importants", pour reprendre les mots de Thomas Tuchel, le Bayern s'est offert une polémique dans le pur style du FC Hollywood, son surnom par le passé pour les caprices de ses stars.
Le président d'honneur Uli Hoeness, toujours très influent, a vertement critiqué Tuchel, lui reprochant de ne pas vouloir développer de jeunes joueurs. Une attaque mal perçue par l'intéressé, "blessé dans son honneur d'entraîneur".
"Il n'y a pas plus mauvais timing pour des à-côtés secondaires", a ajouté le technicien bavarois pour qui "la seule chose qui compte, c'est le Real Madrid, Stuttgart et le Real Madrid".
Les déclarations de Hoeness sont venues perturber un environnement munichois déjà brouillé par la recherche d'un successeur à Thomas Tuchel, contraint par sa direction à rendre son tablier à l'été 2024, douze mois plus tôt qu'initialement prévu, en raison d'une série de résultats négatifs en février.
Le nom de Ralf Rangnick, sélectionneur allemand de l'Autriche, est revenu avec insistance ces derniers jours dans la presse allemande.
Face au Real, quasiment assuré de décrocher le titre en Liga et déterminé à aller décrocher une quinzième couronne européenne, Tuchel se méfie d'un adversaire capable d'accélérer en une fraction de seconde. "Si on regarde leurs buts et que l'on met sur pause 10 secondes avant, on ne les voit pas toujours venir", a prévenu Thomas Tuchel.
Les Madrilènes ont éliminé de cette manière Manchester City, tenant du titre en quarts de finale, et constituent un dernier et immense obstacle pour les Munichois vers Wembley, où ils ont conquis leur 5e étoile en 2013 dans une finale 100% allemande contre le Borussia Dortmund, dont un remake est toujours possible au moment d'aborder le dernier carré (le BVB affronte le Paris SG).
Arrivé en Bavière pour débloquer son palmarès, Harry Kane (déjà 42 buts cette saison, dont 7 en C1) rêve de le faire dans son jardin londonien le 1er juin, mais devra d'abord se défaire de son coéquipier en sélection anglaise, Jude Bellingham, qui poursuit le même but pour sa première saison madrilène.
Le quotidien Marca a consacré d'ailleurs sa une lundi à Kane, "autre monstre à affronter pour Antonio Rüdiger", après avoir contenu Haaland puis Lewandowski lors de ses deux derniers chocs contre City et le Barça.
En entrant mardi soir sur la pelouse de l'Allianz Arena (où se déroulera la finale de l'édition 2025), ce sont deux des plus beaux palmarès du football européen qui vont s'affronter, avec des étoiles plein les yeux et sur les maillots: 14 pour le Real Madrid, détenteur du record, et 6 pour le Bayern, troisième club le plus titré en C1.
En prenant en compte l'édition 2024, le Bayern et le Real auront joué 29 des 69 finales (11 pour les Allemands et 17 pour les Espagnols pour l'instant). Et les deux clubs se sont affrontés à 26 reprises, quasiment toujours en phase à élimination directe, mais bizarrement jamais en finale sur terrain neutre.
"On a à coup sûr notre chance. Je ne veux pas sortir la traditionnelle phrase +C'est du 50/50+, mais c'est du 50/50", a malicieusement glissé le directeur sportif du Bayern, Max Eberl, après la victoire samedi des Munichois contre Francfort dans un match de championnat sans enjeu.
Car l'Europe reste l'unique opportunité de décrocher un trophée cette saison pour le Bayern, dépossédé du titre national pour la première fois depuis 2013 par le Bayer Leverkusen, alors que la Coupe d'Allemagne n'est plus d'actualité depuis l'automne (sorti en seizièmes par Sarrebruck, pensionnaire de 3e division).
Sur le terrain, le Bayern a préparé cette première manche contre le Real Madrid avec deux succès en Bundesliga, un à Berlin contre l'Union (5-1) et un à domicile contre Francfort (2-1).
En coulisses, pour aborder ces "dix jours incroyablement importants", pour reprendre les mots de Thomas Tuchel, le Bayern s'est offert une polémique dans le pur style du FC Hollywood, son surnom par le passé pour les caprices de ses stars.
Le président d'honneur Uli Hoeness, toujours très influent, a vertement critiqué Tuchel, lui reprochant de ne pas vouloir développer de jeunes joueurs. Une attaque mal perçue par l'intéressé, "blessé dans son honneur d'entraîneur".
"Il n'y a pas plus mauvais timing pour des à-côtés secondaires", a ajouté le technicien bavarois pour qui "la seule chose qui compte, c'est le Real Madrid, Stuttgart et le Real Madrid".
Les déclarations de Hoeness sont venues perturber un environnement munichois déjà brouillé par la recherche d'un successeur à Thomas Tuchel, contraint par sa direction à rendre son tablier à l'été 2024, douze mois plus tôt qu'initialement prévu, en raison d'une série de résultats négatifs en février.
Le nom de Ralf Rangnick, sélectionneur allemand de l'Autriche, est revenu avec insistance ces derniers jours dans la presse allemande.
Face au Real, quasiment assuré de décrocher le titre en Liga et déterminé à aller décrocher une quinzième couronne européenne, Tuchel se méfie d'un adversaire capable d'accélérer en une fraction de seconde. "Si on regarde leurs buts et que l'on met sur pause 10 secondes avant, on ne les voit pas toujours venir", a prévenu Thomas Tuchel.
Les Madrilènes ont éliminé de cette manière Manchester City, tenant du titre en quarts de finale, et constituent un dernier et immense obstacle pour les Munichois vers Wembley, où ils ont conquis leur 5e étoile en 2013 dans une finale 100% allemande contre le Borussia Dortmund, dont un remake est toujours possible au moment d'aborder le dernier carré (le BVB affronte le Paris SG).
Arrivé en Bavière pour débloquer son palmarès, Harry Kane (déjà 42 buts cette saison, dont 7 en C1) rêve de le faire dans son jardin londonien le 1er juin, mais devra d'abord se défaire de son coéquipier en sélection anglaise, Jude Bellingham, qui poursuit le même but pour sa première saison madrilène.
Le quotidien Marca a consacré d'ailleurs sa une lundi à Kane, "autre monstre à affronter pour Antonio Rüdiger", après avoir contenu Haaland puis Lewandowski lors de ses deux derniers chocs contre City et le Barça.