La semaine de la mode débute dans un climat morose

Le marché de la mode italienne perd du terrain

Jeudi 21 Février 2013

La semaine de la mode débute  dans un climat morose
Après New York et Londres, les projecteurs s'allument depuis hier, mercredi, sur les podiums milanais, où le profil bas est de mise alors que le secteur continue de souffrir de la crise.
Pas de grandes stars ni d'événements spéciaux. L'atmosphère à Milan était sans effervescence particulière à la veille des défilés, qui se tiennent du 20 au 26 février pour présenter les collections de prêt-à-porter féminin de l'automne/hiver 2013-14.
Au programme quelque 126 collections avec 71 défilés et 59 présentations, ainsi que divers événements parallèles (soirées spéciales, initiatives culturelles, inaugurations de boutique, etc.).
A signaler également l'inauguration le 23 février de "Super", un nouveau salon entièrement consacré à l'habillement et aux accessoires féminins, qui se tiendra jusqu'au 25 février dans l'immense Pavillon 3 de l'ex-foire de Milan. Seul édifice historique préservé de cette aire en restructuration encore en plein chantier.
Organisateurs et institutions locales attendent beaucoup de cette manifestation pour relancer la ville comme capitale de la mode et attirer de nouveau  les acheteurs internationaux qui ont délaissé Milan au profit notamment de Paris.
"Le défi n'est pas facile. New York, Paris et Londres ont une grande puissance de feu. Notre seule issue est celle de l'excellence. Mais il faudrait que de leur côté les pouvoirs publics et les politiques soutiennent davantage le Made in Italy", souligne le président de la Chambre de la mode italienne Mario Boselli.
Fortement touché par la crise, le marché de la mode italienne perd du terrain par rapport à ses concurrents et la reprise ne semble pas à l'ordre du jour. Les derniers chiffres publiés sur le secteur ne sont guère réconfortants. Selon les estimations de la Camera della Moda, l'industrie italienne de la mode devrait clôturer 2012 avec un chiffre d'affaires total de 60 milliards d'euros, en recul de 5% par rapport à 2011.
"Nous revenons au niveau de 2010, mais compte tenu de l'ampleur de la crise ce n'est pas si mal. Cela signifie que le système a tenu", analyse Mario Boselli, qui reconnaît toutefois que "le premier semestre ne s'annonce guère brillant."
Selon l'association de consommateurs Federconsumatori, seuls 36% des ménages italiens ont profité des soldes en dépensant en moyenne 219 euros contre 223 l'an dernier.

AFP

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