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La Seine a magnifié une cérémonie d'ouverture des JO inédite et accueilli des athlètes pour y nager leurs épreuves olympiques mais le fleuve, où pourront se baigner les Parisiens l'été prochain, s'est révélé impropre à la baignade plusieurs jours de suite.
C'est sous des trombes d'eau que la Seine a fait son apparition le 26 juillet sur les télés du monde entier pour une cérémonie d'ouverture culottée qui a fait beaucoup réagir.
"Des conditions dantesques", a résumé le boss du comité d'organisation Tony Estanguet. "+Fluctuat nec mergitur+ (il est battu par les flots et ne sombre pas, ndlr), c'est l'esprit de Paris qui s'est mêlé à l'esprit olympique", a décrit le grand manitou du spectacle, le metteur en scène Thomas Jolly.
Dans le centre de Paris, entre les sites olympiques des Invalides, de la Concorde, du Grand Palais, le fleuve a scintillé dans les yeux des spectateurs.
Mais du fait des pluies et des orages estivaux, la qualité de l'eau n'a pas toujours été au rendez-vous.
Sur les 11 jours programmés pour les compétitions et les entraînements du triathlon et la nage en eau libre, cinq seulement ont été autorisés par les fédérations sportives internationales (natation et triathlon). Le reste du temps, l'eau du fleuve ne respectait pas les normes bactériologiques.
L'image des triathlètes plongeant depuis le pont Alexandre III fera néanmoins partie des images fortes des JO de Paris.
"Cela a été un peu chaotique", a reconnu une source qui connaît bien le dossier auprès de l'AFP. D'autant qu'au cours du mois de juin, le débit s'est emballé à des niveaux inattendus et il est resté deux à trois fois plus élevé que le niveau estival habituel, ce qui a contribué à cette mauvaise qualité de l'eau.
Pour la maire PS de Paris Anne Hidalgo, qui a promis aux Parisiens qu'ils pourraient faire trempette l'été prochain dans trois zones intra-muros, "la Seine est dépolluée. (...) Je ne comprends pas l'intérêt de dire que ça ne marche pas".
Mais le fait est que la Seine a été impropre à la baignade pendant une partie des JO.
"Les éléments ont été un peu contre nous, mais on savait que ce serait quelque chose auquel on devrait s'adapter, malgré tout on a livré toutes les compétitions avec une qualité d'eau qui ne faisait prendre aucun risque aux athlètes", a expliqué Pierre Rabadan, adjoint aux JO à la mairie de Paris.
Ces "éléments" avaient déjà mis à mal les évènements tests des JO l'été dernier, marqué des pluies anormales pour la saison, ce que n'avaient pas manqué de souligner la mairie de Paris et la préfecture de région.
La situation ne pourra pas se reproduire l'été des JO, avaient-ils alors expliqué, en raison des ouvrages qui entreront en fonction comme le bassin de retenue d'orages situé à Austerlitz.
L'Etat et les collectivités ont injecté 1,4 milliard d'euros pour rendre le fleuve baignable.
Cet été, les ouvrages sont opérationnels et les pluies anormales pour la saison sont revenues.
"Les pluies intenses sont l'un des deux visages météorologiques du changement climatique, moins connu que la hausse des températures", expliquait avant l'été le climatologue Robert Vautard, membre du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), dans un entretien au quotidien Libération.
"On sait qu'avec une augmentation de la température moyenne globale de un degré, l'atmosphère est chargée de 7% d'humidité supplémentaire, les nuages se gorgent de davantage de vapeur d'eau et donc il pleut plus", avançait le climatologue.
Rafraîchir une ville via un fleuve qu'on dépollue mais que le changement climatique peut contribuer à polluer, voici l'équation que tenteront de résoudre les autorités locales, au premier rang desquelles la mairie de Paris, pour réaliser vraiment cette promesse.
C'est sous des trombes d'eau que la Seine a fait son apparition le 26 juillet sur les télés du monde entier pour une cérémonie d'ouverture culottée qui a fait beaucoup réagir.
"Des conditions dantesques", a résumé le boss du comité d'organisation Tony Estanguet. "+Fluctuat nec mergitur+ (il est battu par les flots et ne sombre pas, ndlr), c'est l'esprit de Paris qui s'est mêlé à l'esprit olympique", a décrit le grand manitou du spectacle, le metteur en scène Thomas Jolly.
Dans le centre de Paris, entre les sites olympiques des Invalides, de la Concorde, du Grand Palais, le fleuve a scintillé dans les yeux des spectateurs.
Mais du fait des pluies et des orages estivaux, la qualité de l'eau n'a pas toujours été au rendez-vous.
Sur les 11 jours programmés pour les compétitions et les entraînements du triathlon et la nage en eau libre, cinq seulement ont été autorisés par les fédérations sportives internationales (natation et triathlon). Le reste du temps, l'eau du fleuve ne respectait pas les normes bactériologiques.
L'image des triathlètes plongeant depuis le pont Alexandre III fera néanmoins partie des images fortes des JO de Paris.
"Cela a été un peu chaotique", a reconnu une source qui connaît bien le dossier auprès de l'AFP. D'autant qu'au cours du mois de juin, le débit s'est emballé à des niveaux inattendus et il est resté deux à trois fois plus élevé que le niveau estival habituel, ce qui a contribué à cette mauvaise qualité de l'eau.
Pour la maire PS de Paris Anne Hidalgo, qui a promis aux Parisiens qu'ils pourraient faire trempette l'été prochain dans trois zones intra-muros, "la Seine est dépolluée. (...) Je ne comprends pas l'intérêt de dire que ça ne marche pas".
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"Les éléments ont été un peu contre nous, mais on savait que ce serait quelque chose auquel on devrait s'adapter, malgré tout on a livré toutes les compétitions avec une qualité d'eau qui ne faisait prendre aucun risque aux athlètes", a expliqué Pierre Rabadan, adjoint aux JO à la mairie de Paris.
Ces "éléments" avaient déjà mis à mal les évènements tests des JO l'été dernier, marqué des pluies anormales pour la saison, ce que n'avaient pas manqué de souligner la mairie de Paris et la préfecture de région.
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Cet été, les ouvrages sont opérationnels et les pluies anormales pour la saison sont revenues.
"Les pluies intenses sont l'un des deux visages météorologiques du changement climatique, moins connu que la hausse des températures", expliquait avant l'été le climatologue Robert Vautard, membre du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), dans un entretien au quotidien Libération.
"On sait qu'avec une augmentation de la température moyenne globale de un degré, l'atmosphère est chargée de 7% d'humidité supplémentaire, les nuages se gorgent de davantage de vapeur d'eau et donc il pleut plus", avançait le climatologue.
Rafraîchir une ville via un fleuve qu'on dépollue mais que le changement climatique peut contribuer à polluer, voici l'équation que tenteront de résoudre les autorités locales, au premier rang desquelles la mairie de Paris, pour réaliser vraiment cette promesse.