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Contrairement à ce qui a été avancé, le rapport des experts de l’UE «n'a à aucun moment entériné une décision de l'Union européenne concernant l'exportation de nos produits», souligne la FISA dans un communiqué, en réaction à des informations parues récemment dans la presse.
«Si refus il y avait, l'UE n'aurait pas programmé un second round de visites réalisées du 11 au 18 septembre 2017, ni une 3ème mission prévue courant décembre prochain», s’exclame la Fédération.
Le rapport d'audit en question a porté sur l'amont de la filière avicole et a concerné les aspects liés à la santé avicole, les laboratoires et la réglementation avicole, explique-t-on.
Selon la même source, ce rapport a relevé «effectivement certaines remarques axées essentiellement sur la partie avale du secteur connue par la prédominance de l'informel (transport, ryachates)».
Le document a invité les services de l'Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) à mener «les actions correctives et d'amélioration destinées à répondre aux recommandations de l'audit», rapporte la MAP.
La FISA précise que cette procédure a été enclenchée par l'ONSSA suite à la demande exprimée par les professionnels du secteur avicole en vue d'explorer les possibilités d'exporter les viandes de volailles traitées thermiquement, notamment la charcuterie, à destination des pays de l'Union européenne.
La FISA rappelle avoir signé deux contrat-programmes avec le gouvernement, dont l'objet est la mise à niveau de toute la chaîne de valeur du secteur avicole, en particulier la partie avale qui «continue de connaître un retard manifeste».
Il s’agit d’encourager le développement d'un réseau d'abattoirs industriels avicoles et la transformation des ryachates en unités d'abattage de proximité destinées aux ménages conformes aux normes fixées conjointement par les ministères de l'Agriculture et de l'Intérieur.
«Le secteur avicole est dans une démarche proactive. Bien entendu, une mise à niveau reste nécessaire pour une partie du secteur», a assuré la Fédération.
La démarche du secteur s'inscrit «dans une logique d'export pour les unités dont la traçabilité est assurée», indique la Fédération, souhaitant «rendre, dans la durée, le plus grand nombre de nos unités éligibles au programme d'export».