-
Les recettes fiscales s'améliorent de 11,7% à fin août 2024
-
Port de Boujdour: Hausse de 4% des débarquements de pêche à fin août 2024
-
Produits pétroliers: Le PLF 2025 propose la mise en place d'un dispositif de marquage
-
Le Maroc à l'honneur au Salon international de l’agroalimentaire de Miami
-
Les professionnels du textile marocain en mission de prospection commerciale à Barcelone
Depuis sa création en 2010, le CNEA a pu réaliser plusieurs avancées, a-t-il souligné, appelant, toutefois, à redoubler d’efforts et adopter un rythme plus soutenu, afin de positionner le Royaume comme un hub d’investissement de référence, régional, continental et international, rapporte la MAP. Il a, dans ce sens, mis l’accent sur la nécessité d’agir rapidement sur des défis fondamentaux, notamment l’amélioration des coûts des facteurs de production, en particulier le foncier et l’énergie, à travers la mise en place de plateformes de location à proximité des pôles économiques et l’accélération de l’adoption de la loi sur l’autoproduction. En outre, le président de la CGEM a qualifié l’assouplissement de la législation du travail d’un chantier prioritaire, relevant que le Code du travail a besoin d’être adapté aux réalités du marché, notamment en établissant une flexibilité responsable afin d’encourager les entreprises à créer de l’emploi de qualité.
En termes de financement, il a appelé à davantage d’innovation en favorisant la mise en place de nouveaux leviers comme les dettes mezzanines, les fonds de soutien ou encore des prises de participation, à travers le marché des capitaux, et en accélérant la mise en place des circulaires d’application de la loi relative au crowdfunding (financement collaboratif). Par ailleurs, il a estimé que l’innovation et la technologie restent encore très coûteuses au Maroc, ajoutant que la CGEM a toujours recommandé la mise en place d’un cadre juridique et fiscal incitatif et l’amélioration des mécanismes d’aide au financement de l’innovation, qui sont très faibles. Sur un autre registre, M. Alj a relevé que la commande publique doit jouer son rôle de levier stratégique de développement économique et social au Maroc, estimant, dans ce sens, qu’il faudra renforcer la visibilité sur les marchés publics et avoir une démarche plus inclusive des TPME, notamment en région, et qui favorise la préférence nationale. Et d’ajouter que “la préférence nationale doit concerner tous les établissements et entreprises publics (EEP) et doit être généralisée à tous les marchés, que ce soit en matière de fournitures, de travaux, que de services”. Cette réunion, présidée par le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a vu l’adoption de la politique nationale de l’environnement des affaires couvrant la période allant de 2021 à 2025.
Cette politique comprend un total de 33 chantiers de réforme relatifs, notamment, à la simplification des procédures administratives et l’amélioration du cadre juridique et réglementaire des affaires, les délais de paiement et de l’accès au financement, l’infrastructure et la commande publique. Il est également question de la qualification du capital humain, du renforcement des mécanismes d’accompagnement des entreprises et de l’intégration du secteur informel.