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«Pour les quatre pays, on nous a demandé dans la mesure du possible de monter en puissance, on nous a donné comme objectif 2,5 milliards d'euros (d'investissements) annuels dès 2015», a déclaré à l'AFP Philip Bennett, le vice-président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.
«Reste à voir si c'est réalisable. Je soupçonne qu'il faudra plus longtemps pour monter en puissance en raison (notamment) de l'incertitude politique qui existe depuis longtemps», a-t-il relevé, à l'occasion de l'ouverture à Tunis du premier bureau de la Berd dans le monde arabe.
Fondée en 1991, la Berd est détenue par 64 pays, l'Union européenne et la Banque européenne d'investissement.
Evoquant la Tunisie, M. Bennett a dit espérer une sortie rapide de sa transition politique pour permettre la mise en place d'institutions durables à même de permettre au secteur privé de se développer.
«Nous nous attendons à ce que le processus parlementaire et constitutionnel avance à court et moyen termes», a-t-il relevé.
M. Benett a appelé à l'adoption du nouveau code d'investissements, «une évolution positive», en discussion depuis des mois, tout comme le texte de la future Constitution tunisienne.
La révolution de 2011 en Tunisie, dont l'économie est largement pilotée par l'Etat, a été motivée par la misère et le chômage. Or deux ans et demi plus tard, la croissance reste en berne, le chômage tutoie les 17% et l'inflation est en hausse, entraînant des conflits sociaux à répétition parfois violents.
L'incertitude politique dans le pays et des vagues successives de violence ont aussi nourri la frilosité des investisseurs, alors que la crise économique en zone euro a plombé le commerce de la Tunisie dont l'Europe est le principal partenaire.