L’univers de Nadia Chellaoui débarque au Centre culturel de l’Agdal

Lundi 15 Mai 2017

Les cimaises du Centre culturel de l’Agdal de Rabat sont ornementées des œuvres récentes de l’artiste peintre Nadia Chellaoui. Organisée par  D’Art Louane ou la Maison d’artistes et des couleurs, cette exposition qui se poursuit jusqu’au 17 mai est l’occasion pour les amateurs de l’art contemporain d’apprécier la dernière série d’œuvres de cette plasticienne autour du  thème « Voyages entre trombines». Le vernissage de l’exposition a eu lieu le vendredi 5 mai  en présence de plusieurs personnalités notamment  du monde de l’art et de la culture. Avec des gestes successifs aux crayons, fusains, pinceaux ou couteaux, Nadia enchevêtre des bleus, des roses, des jaunes, des   verts, des tons orange, des violets pour offrir un va-et-vient entre des tons clairs et obscurs, harmonisés par un mélange trichrome qui a pour effet d’épargner les contrastes. Un rythme cohérent pour sublimer la couleur via une lumière évanescente, ce qui offre une douceur fascinante. Des couleurs qui caressent l’espace, audacieuses et discrètes, restent toujours la source, la rive vers la peinture. Un doux voyage entre les rondeurs moelleuses, et les visages plus grands que nature, donne à la réalité banale quelque chose de magique, dont l’artiste se porte garant pour le plaisir des yeux et exprime ce que nous pourrions tous être si nous n’étions pas conditionnés et enfermés dans des idées préconçues.  Nommée ambassadeur auprès de Divine Académie française  des arts, lettres et culture, cette artiste peintre nous propose aujourd’hui le fruit de sa longue quête de formes et de couleurs.  Elle révèle ainsi une palette diversifiée d’œuvres inspirées de fragments et de symbolisme, plus gestuelles et moins formelles. Pictographies finement tracées, productions plus libres reposant sur l’emploi de signes, de symboles, de motifs géométriques riches en termes de plasticité et de picturalité. Une synthèse d'expressions à la fois proches et lointaines.  Cette exposition qui se poursuit au Centre culturel d’Agdal est l’occasion pour le public de découvrir le travail pictural d’une artiste qui marie bien les couleurs froides et chaudes pour un rapprochement inédit, surtout dans ses portraits individuels. Il faut dire que les couleurs s’imposent dans cet univers où l’identité des personnages, souvent féminins, frise la fiction, voire le fantasme. Le bleu outremer ou opalin cohabite avec le rouge bordeaux ou carmin, les gris colorés destinés à meubler le fond ressortent des zones sourdes. Le tout en adéquation avec les plans du devant, dans un rendu visuel attrayant où la vie est toujours présente. 
K.A

Libé

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