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Décès de Fatima Loukili
Los Angeles s'était parée de noir pour la cérémonie des Golden Globes. Du noir comme la couleur des tenues revêtues par beaucoup d'actrices, du noir comme l'ombre d'Harvey Weinstein qui a plané sur la soirée de remise de prix. Lui qui d'ordinaire était la star de ce genre de cérémonie est devenu un paria, symbole des violences sexuelles à Hollywood.
Sur le tapis rouge, elles étaient des dizaines en robe noire en signe de solidarité avec les victimes d'agressions sexuelles. Le sujet Weinstein était aussi présent dès les premiers mots du maître de cérémonie, l'humoriste Seth Meyers : "Bonsoir Mesdames et Messieurs... qui sont encore là", une référence à tous ces hommes désormais bannis d'Hollywood.
Mais c'est Oprah Winfrey qui a fait se lever la salle avec un plaidoyer électrique. L'animatrice de télé, actrice et productrice, l'une des femmes les plus influentes en Amérique, s'est faite la porte-parole, de toutes les victimes anonymes: "Nous avons tous vécu beaucoup, trop d'années dans une culture brisée par des hommes puissants et brutaux.
Trop longtemps, les femmes n'ont pas été écoutées quand elles osaient dire la vérité face au pouvoir de ces hommes. Mais c'est fini pour eux. Alors, je veux que toutes les filles qui regardent ce soir sachent qu'un jour nouveau se profile à l'horizon".
Tout Hollywood a ainsi communié pour la cause des femmes. Mais il reste du chemin à parcourir. L'actrice Natalie Portman a fait remarquer, énervée, que les nommés pour le prix du meilleur réalisateur étaient tous... des hommes.
Sur le tapis rouge, elles étaient des dizaines en robe noire en signe de solidarité avec les victimes d'agressions sexuelles. Le sujet Weinstein était aussi présent dès les premiers mots du maître de cérémonie, l'humoriste Seth Meyers : "Bonsoir Mesdames et Messieurs... qui sont encore là", une référence à tous ces hommes désormais bannis d'Hollywood.
Mais c'est Oprah Winfrey qui a fait se lever la salle avec un plaidoyer électrique. L'animatrice de télé, actrice et productrice, l'une des femmes les plus influentes en Amérique, s'est faite la porte-parole, de toutes les victimes anonymes: "Nous avons tous vécu beaucoup, trop d'années dans une culture brisée par des hommes puissants et brutaux.
Trop longtemps, les femmes n'ont pas été écoutées quand elles osaient dire la vérité face au pouvoir de ces hommes. Mais c'est fini pour eux. Alors, je veux que toutes les filles qui regardent ce soir sachent qu'un jour nouveau se profile à l'horizon".
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