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L' artiste-peintre marocain Abdelilah Chahidi s’est récemment adjugé la médaille d’or de la créativité, dans le cadre des Prix de l’Académie internationale des professionnels de l’art «IAPA». Ce prestigieux prix lui a été attribué en reconnaissance de l'évolution constante de ses œuvres, fruit de plus de trois décennies de travail et de recherches. Le plasticien exposera ses oeuvres récentes en décembre prochain à la Villa des Arts de Casablanca. Cette nouvelle consécration réservée à Chahidi intervient «après un tournant esthétique», comme le décrit le chercheur Ezzedine Bourka, vers une expérience nouvelle et renouvelée basée sur le temps et les femmes en tant que sujet, surréalisme et hyper-réalisme comme tendance.
Ce nouveau tournant s’est opèré après plusieurs décennies de recherches avant d’embarquer aujourd’hui dans une démarche qui se veut un cœur à cœur fait de passion et de sensualité où le travail de l’artiste est vivant. Ici, le geste est piloté de l’intérieur. Profond, rapide, il se nourrit d’expériences, de recherches singulières… Pas d’esquisse ni d’ébauche. Et la maîtrise et l’aléatoire se conjuguent, s’harmonisent, s’entrelacent. Une vraie chorégraphie s’opère, où les émotions jaillissent, irraisonnées. L’exaltation créatrice est là! Trace vivante de l’instant, impulsion de devenir, ainsi naît l’ossature. Direction prise, le travail d’élaboration commence sans perdre le sens de sa quête artistique : explorer la condition de la femme avec en trame de fond, la part spirituelle de l’être.
Ce véritable cheminement de création se reflète sur ses thèmes. De la mythologie aux sujets représentant la condition de la femme, ses droits, sa liberté, en passant par des thèmes autour des grandes questions de l’heure comme les bouleversements politiques du monde, Chahidi réussit à nous faire vivre ce même voyage des sens lorsque nous nous laissons emporter par chacune de ses peintures. Un interlude et une parenthèse enchantée assurés. Et l’on demeure toujours fasciné par la quintessence de ses formes abondantes. Le tout dans cette démarche et cette alliance pluridisciplinaires. Et dans son travail pictural, notre artiste marie bien les couleurs froides et chaudes pour un rapprochement inédit. Car les couleurs s’imposent énormément dans cet univers propre à Abdelilah. Le bleu outremer ou opalin cohabite avec le rouge bordeaux ou carmin, les gris colorés destinés à meubler le fond ressortent des zones sourdes. Cet artiste à la démarche expérimentale et au parcours brillant s’appuie sur un conflit de matières qui s’opère grâce à des mélanges de pigments, venus tout droit des Provinces du Sud marocain sous forme de pierres qu’il soumet à un traitement chimique minutieux dans son atelier/laboratoire afin d’obtenir des couleurs nuancées, proches de la nature.
Cet univers, celui auquel Abdelilah Chahidi nous invite ici, peuplé de femmes à la beauté orientale sidérante, est fait d’ambiances feutrées, douces et brumeuses. Cela tient en grande partie à la volonté de l’artiste de provoquer la jouissance esthétique des contemplateurs. Né à Casablanca en 1959, Abdelilah Chahidi vit et travaille à Mohammedia.
Il est depuis 2017, ambassadeur de Mondial art Académie en France en qualité d’officier académicien. Lauréat de l’Ecole des beaux-arts de Casablanca et du Centre régional pédagogique de Rabat, l’alchimiste, comme aiment à le surnommer ses contemporains et les critiques d’art d’ici et d’ailleurs, compte à son actif plusieurs expositions dans les quatre coins du monde, ainsi que de nombreux prix.
Ce nouveau tournant s’est opèré après plusieurs décennies de recherches avant d’embarquer aujourd’hui dans une démarche qui se veut un cœur à cœur fait de passion et de sensualité où le travail de l’artiste est vivant. Ici, le geste est piloté de l’intérieur. Profond, rapide, il se nourrit d’expériences, de recherches singulières… Pas d’esquisse ni d’ébauche. Et la maîtrise et l’aléatoire se conjuguent, s’harmonisent, s’entrelacent. Une vraie chorégraphie s’opère, où les émotions jaillissent, irraisonnées. L’exaltation créatrice est là! Trace vivante de l’instant, impulsion de devenir, ainsi naît l’ossature. Direction prise, le travail d’élaboration commence sans perdre le sens de sa quête artistique : explorer la condition de la femme avec en trame de fond, la part spirituelle de l’être.
Ce véritable cheminement de création se reflète sur ses thèmes. De la mythologie aux sujets représentant la condition de la femme, ses droits, sa liberté, en passant par des thèmes autour des grandes questions de l’heure comme les bouleversements politiques du monde, Chahidi réussit à nous faire vivre ce même voyage des sens lorsque nous nous laissons emporter par chacune de ses peintures. Un interlude et une parenthèse enchantée assurés. Et l’on demeure toujours fasciné par la quintessence de ses formes abondantes. Le tout dans cette démarche et cette alliance pluridisciplinaires. Et dans son travail pictural, notre artiste marie bien les couleurs froides et chaudes pour un rapprochement inédit. Car les couleurs s’imposent énormément dans cet univers propre à Abdelilah. Le bleu outremer ou opalin cohabite avec le rouge bordeaux ou carmin, les gris colorés destinés à meubler le fond ressortent des zones sourdes. Cet artiste à la démarche expérimentale et au parcours brillant s’appuie sur un conflit de matières qui s’opère grâce à des mélanges de pigments, venus tout droit des Provinces du Sud marocain sous forme de pierres qu’il soumet à un traitement chimique minutieux dans son atelier/laboratoire afin d’obtenir des couleurs nuancées, proches de la nature.
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