L’année s’ouvre par un repli de l’indice des prix à la consommation

L’indice des prix à la consommation s’est replié en début d’année, selon les chiffres publiés par le Haut-commissariat au plan (HCP) qui fait aussi état d’une stagnation sur un mois et d’une hausse sur une année de l’indicateur d’inflation sous-jacente.
« L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de janvier 2020, une baisse de 0,1% par rapport au mois précédent », a indiqué l’institution publique qui attribue cette variation à la baisse de 0,4% de l’indice des produits alimentaires et à la hausse de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires.
Il est à souligner que la baisse de l’IPC intervient après deux mois de hausse consécutive, observée au cours des mois d’octobre (0,3%) et de novembre (0,4%), et une stagnation enregistrée en décembre 2019. Celle-ci résultait de la stagnation de l’indice des produits alimentaires et celui de l’indice des produits non alimentaires.
Selon les chiffres publiés par le Haut-commissariat, les baisses des produits alimentaires observées entre décembre 2019 et janvier 2020 ont concerné principalement les «Légumes» (2,9%), les «Poissons et fruits de mer» (1,5%), le « Lait, fromage et œufs » (0,6%) et les « Viandes » (0,3%).
Dans sa note d’information relative à l’indice des prix à la consommation (IPC)  du mois de janvier 2020, le HCP a, en revanche, observé un accroissement de 0,9% pour les «Fruits» et de 0,4% pour les «Eaux minérales, boissons rafraîchissantes»; tandis que, pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des «Carburants» (2,0%) et les «Assurances» (4,2%).
Toujours selon le Haut-commissariat, les baisses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Al-Hoceima (0,8%), Kénitra, Marrakech, Settat et Beni-Mellal (0,3%) et à Oujda, Tétouan, Tanger et Laâyoune (0,2%). Tandis que les hausses de l’ordre de 0,1% ont été observées au niveau de Casablanca, Meknès et Safi.
Pour rappel, les baisses des produits alimentaires observées entre novembre et décembre 2019 avaient concerné principalement les «Poissons et fruits de mer » (2,1%), les « Viandes » (0,8%) et le « Café, thé et cacao » (0,4%), selon le HCP.
Dans une précédente note relative à l’IPC du mois de décembre, le Haut-commissariat avait également relevé une augmentation des prix pour les «Légumes» (1,8%), le « Lait, fromage et œufs» et les « Huiles et graisses » (0,3%) et pour les « Fruits » (0,2%).
Concernant les produits non alimentaires, ladite note avait, en outre, fait état de la baisse des prix au niveau principalement des «Carburants» de l’ordre de 0,2%.
A noter que l’indice des prix à la consommation, comparé au même mois de l’année précédente, a enregistré une hausse de 1,3% au cours du mois de janvier 2020.
« Cette variation résulte de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 1,3% et de celui des produits non alimentaires de 1,4% », a expliqué le Haut-commissariat soulignant que les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d’une baisse de 0,2% pour les «Communications» à une hausse de 3,9% pour les «Transports».
Dans ces conditions, le Haut-commissariat a fait savoir que « l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de janvier 2020 une stagnation par rapport au mois de décembre 2019 et une hausse de 0,5% par rapport au mois de janvier 2019 », peut-on lire dans sa note.
Il est à rappeler qu’au terme de l’année 2019, l'IPC annuel moyen avait enregistré une augmentation de 0,2% par rapport à l’année précédente, suite à  la hausse de l’indice des produits non alimentaires (0,9%) et à la baisse de celui des produits alimentaires (0,5%).
Au cours de cette année, les chiffres indiquaient que les variations enregistrées pour les produits non alimentaires allaient d’une stagnation pour le «Transport» à une hausse pour l’«Enseignement» (3,1%).
Sur cette base, le Haut-commissariat au plan avait indiqué que l’indicateur d’inflation sous-jacente aurait connu une hausse de 1,0% au cours de l’année 2019 par rapport à l’année 2018.
Dans une note relative à la période étudiée, l’institution publique avait également noté des hausses importantes de l’IPC annuel à Fès (1,2%),  Settat (1%), Casablanca (0,7%),  Guelmim (0,6%), Meknès, Laâyoune, Beni-Mellal et Al-Hoceima (0,5%) et à Dakhla et Safi (0,4%).
Elle avait, en revanche, relevé une baisse de l’IPC annuel de 0,3%  au niveau d’Oujda.