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Azerty ou abécédé ? Pour l'écrivain français Éric Chevillard, qui vient de publier "Le Désordre Azerty ", aux éditions de Minuit, la réponse est tranchée. Il préfère "l'omniprésent Azerty au traditionnel abécédé, qui n'existe plus que dans les abécédaires."
Ni roman ni essai, le nouveau livre de cet écrivain atypique, à l'humour abrasif, est un abécédaire moderne qui suit l'ordre du clavier Azerty. Apparu en France dès la première décennie du XIXe siècle, l'Azerty est, comme on le sait, un arrangement spécifique des caractères de l'alphabet latin, sur les touches des bonnes vieilles machines à écrire mais aussi sur les claviers d'ordinateurs dans le monde francophone.
"Le Désordre Azerty" est un recueil de textes hétéroclites, où Éric Chevillard parle, sans jamais se prendre au sérieux, des animaux et de l’Homme, mais aussi de ponctuation et de littérature. En accordant une importance particulière au style, que cet auteur considère à juste titre comme la langue natale de tout écrivain.
Rappelons que cet auteur prolifique fait partie du groupe des écrivains publiés par les éditions de Minuit, parmi lesquels on peut citer Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, ou encore François Bon. Son œuvre romanesque, riche en audaces narratives, a été parfois classée dans le courant post-moderne.