-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
-
12 doctorants en finale du concours "Ma thèse en 180 secondes"
Khalid Bennani, lui, a choisi d’évoluer dans ce genre musical et d’abandonner sa formation en gestion des entreprises où il aurait pu faire une carrière brillante. C’est dire son amour pour le folklore et la chanson populaire; ce genre qui pourrait rayonner davantage s’il avait fait l’objet de travail et de recherches, ce à quoi il s’emploie depuis qu’il a intégré ce domaine.
Et comme tous les jeunes, Khalid Bennani a été influencé par la musique des années 70, surtout par le phénomène guiwani. D’ailleurs, il avait lui aussi son groupe qui jouait ce genre de musique. Mais ce sont Nass El Ghiwane et Lemchaheb qui l’avaient beaucoup marqué. « Ces formations avaient un don extraordinaire à adapter les paroles et la musique. Des paroles simples mais significatives et une musique simple et bien élaborée», affirme-t-il.
Comme la plupart des groupes et des artistes qui ont suivi ce mouvement, il a dû faire un virage pour se consacrer au patrimoine populaire en y intégrant quelques nouveautés sans en altérer le fond.
D’ailleurs, ses passages à la télévision sont de plus en plus remarqués du fait que sa manière de chanter tranche avec celle des autres chanteurs. Une voix forte, un répertoire abondant et une musique bien composée.
C’est pour honorer cette musique qui fait partie du patrimoine, cette musique qui vient de toutes les contrées du pays, que Khalid Bennani se consacre à la recherche. Il s’est équipé d’un studio pour enregistrer ses propres chansons après un long travail de distribution musicale et de mixage.
Par ailleurs, si on se plaint de certaines formations et orchestres qui usent de termes déplacés ou de mots vulgaires, cela n’a jamais été le cas de Khalid. Ni son éducation, ni son respect de l’art ne lui permettent de suivre cette tendance. La loi du marché ne doit pas entraîner les artistes sous peine de perdre leur crédibilité et l’estime que leur voue le public. Khalid Bennani en est conscient et pour rien au monde il ne tomberait dans un tel piège.
Actuellement, il travaille sur un nouvel album qui devrait sortir au mois de juin en même temps qu’un autre avec des chansons religieuses.