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"SM le Roi Mohammed VI a une sympathie particulière pour l’IMA, il nous a fait l’honneur de nous rendre visite à plusieurs reprises et de présenter, ici même, la maquette du futur centre culturel marocain" en cours de réalisation à Paris, s'est félicité le président de l'IMA, une institution, a-t-il rappelé, «née de la volonté de la France et des pays arabes de jeter un pont entre le monde arabe et les autres civilisations».
Tout au long des 30 années d'existence de l'IMA, "le Maroc a toujours été présent et j'ai veillé personnellement à ce que ce soit le cas", a affirmé l'ancien ministre français de la Culture, en citant notamment les fabuleuses expositions: "Le Maroc contemporain" et "Splendeurs de l'écriture au Maroc, manuscrits rares et inédits", inaugurée par SAR la Princesse Lalla Meriem et l'ancien Président français François Hollande ou encore la présence très forte du Maroc dans l’exposition sur "Les trésors de l’Islam en Afrique subsaharienne".
"SAR la Princesse Lalla Meriem avait accompli un grand geste symbolique consistant à remettre une décoration Royale à un Imam, un Rabbin et un Evêque", s'est-il remémoré, saluant "l'esprit de tolérance et d’ouverture qui est celui du Maroc mais qui est aussi le nôtre". Interrogé sur les perspectives d'avenir pour l’IMA, M. Lang a tenu à préciser tout d'abord que "l’œuvre accomplie depuis ces 30 dernières années a été immense, en dépit des hauts et des bas", soulignant que depuis son accession à la tête de cette institution, il n'a cessé d'accorder une plus grande place à la fois à la tradition et à la modernité et "le meilleur exemple en est l’exposition sur le Maroc contemporain qui a occupé tout l’immeuble et qui a été un immense succès". Pour lui, l'important dans les années à venir "c’est de développer ce que nous avons changé", citant pour exemple la langue arabe, dont le département a connu un essor nouveau.
« Le nombre des élèves a considérablement augmenté et nous sommes actuellement en train de négocier avec des organismes internationaux la possibilité que la langue arabe puisse, à partir de l’IMA, bénéficier d’une certification de différents niveaux », a-t-il précisé. "Nous avons, par ailleurs, souhaité qu’à côté des grands événements, la partie colloques, forums, échanges entre universités se développe.
A une époque où l’ignorance entraîne fanatisme et obscurantisme, il est important que l’IMA offre ici l’occasion d’enrichir la connaissance, les savoirs et la culture", a-t-il dit.