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La préfecture de Saitama (nord de Tokyo), qui a enregistré la semaine dernière un record national de chaleur, avec des températures dépassant les 41,1 degrés Celsius, a lancé mercredi cette campagne originale en délivrant à ses équipes 70 exemplaires de cet accessoire estival.
L'initiative vise à "réduire les risques d'insolation et de coup de chaleur", explique à l'AFP Tomomi Anzai, l'un des responsables de l'opération. "Ce serait mieux de rafraîchir l'atmosphère en créant plus d'espaces de verdure, mais ce n'est pas toujours possible".
Ryoji Kurihara, un des employés de la préfecture, est déjà conquis.
"Je pensais que les ombrelles étaient réservées aux femmes, je n'avais vu aucun homme en porter et je n'avais donc jamais pensé à en utiliser moi-même", a-t-il confié.
Il s'est converti au début de l'été et depuis, ne se sépare plus de son ombrelle bleu marine. "C'est comme si je portais l'ombre avec moi. Je me sens beaucoup plus au frais dessous", dit-il.
Mais tous les hommes ne sont pas prêts à franchir le pas.
"Pour ma part, je n'en utiliserai pas. C'est un truc de fille. Je préfère porter un chapeau ou mettre de la crème solaire", lance Shige Kato, un étudiant de 23 ans croisé dans les rues de Tokyo.
Une étouffante vague de chaleur humide s'est abattue en juillet sur le Japon, tuant plus de 119 personnes dans le mois, tandis que 49.000 autres ont dû être hospitalisées.