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Plusieurs membres d'un gang de retraitées qui faisaient régner la terreur dans une ville du centre de la Chine, allant jusqu'à déchirer leurs vêtements pour accuser leurs victimes, ont écopé de peines de prison ferme, a rapporté mardi la presse locale.
Quatorze meneuses ont été condamnées à des peines allant jusqu'à 11 ans de prison pour avoir "organisé, dirigé et participé à une association de malfaiteurs et pour leur comportement provocateur", a indiqué le quotidien Xinjingbao ("Les Nouvelles de Pékin").
En tout, une trentaine de femmes, moyenne d'âge 50 ans, faisaient partie du gang dans la ville de Shangqiu, dans la province du Henan. Plusieurs s'étaient rencontrées en dansant dans les parcs, un passe-temps très courant en Chine pour les retraitées.
Depuis quatre ans, les accusées, recrutées par un promoteur immobilier et par des entreprises créancières, recouraient à la manière forte pour récupérer des dettes ou expulser des habitants afin de laisser la place à de nouveaux logements.
La méthode: insulter leurs victimes en hurlant dans un mégaphone, ou leur cracher dessus. Les femmes qui résistaient se faisaient arracher leurs vêtements. Parfois, les taties vengeuses déchiraient leurs propres affaires pour faire croire à un viol quand leur victime était un homme, raconte le journal.
Une des meneuses, une aveugle du nom de Gao Yun, a raconté au quotidien que participer à ces forfaits était une façon "amusante" de tuer le temps. Cette besogne, une simple "guerre des mots" selon elle, leur rapportait chacune environ 200 yuans (25 euros) par jour, plus les repas.
Quatorze meneuses ont été condamnées à des peines allant jusqu'à 11 ans de prison pour avoir "organisé, dirigé et participé à une association de malfaiteurs et pour leur comportement provocateur", a indiqué le quotidien Xinjingbao ("Les Nouvelles de Pékin").
En tout, une trentaine de femmes, moyenne d'âge 50 ans, faisaient partie du gang dans la ville de Shangqiu, dans la province du Henan. Plusieurs s'étaient rencontrées en dansant dans les parcs, un passe-temps très courant en Chine pour les retraitées.
Depuis quatre ans, les accusées, recrutées par un promoteur immobilier et par des entreprises créancières, recouraient à la manière forte pour récupérer des dettes ou expulser des habitants afin de laisser la place à de nouveaux logements.
La méthode: insulter leurs victimes en hurlant dans un mégaphone, ou leur cracher dessus. Les femmes qui résistaient se faisaient arracher leurs vêtements. Parfois, les taties vengeuses déchiraient leurs propres affaires pour faire croire à un viol quand leur victime était un homme, raconte le journal.
Une des meneuses, une aveugle du nom de Gao Yun, a raconté au quotidien que participer à ces forfaits était une façon "amusante" de tuer le temps. Cette besogne, une simple "guerre des mots" selon elle, leur rapportait chacune environ 200 yuans (25 euros) par jour, plus les repas.