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L'ancien producteur d'Hollywood Harvey Weinstein, roi déchu déjà en prison pour viol et agression sexuelle, a plaidé mercredi "non coupable" d'une nouvelle inculpation pour l'agression sexuelle d'une femme en 2006, devant un tribunal de Manhattan où il doit être rejugé à une date ultérieure.
M. Weinstein, 72 ans, opéré au cœur la semaine dernière à New York où il est incarcéré, est arrivé visiblement diminué, mal rasé, sur un fauteuil roulant pour entendre la lecture de ce nouvel acte d'accusation pour crime sexuel.
Décidée par un grand jury -- des citoyens qui participent à l'instruction avec les procureurs --, cette inculpation s'ajoute à une longue liste d'accusations depuis 2017 pour lesquelles il a déjà été jugé et condamné deux fois, à New York et à Los Angeles.
Le procureur du district de Manhattan Alvin Bragg l'a inculpé cette fois pour "l'agression sexuelle d'une femme dans un hôtel du sud de Manhattan, à une seule occasion, entre le 29 avril et le 6 mai 2006", selon un communiqué.
"Grâce à cette victime survivante qui a courageusement témoigné, Harvey Weinstein est dorénavant inculpé pour une nouvelle agression sexuelle violente présumée", a tonné le magistrat.
S'adressant à la presse après l'audience, un avocat du producteur déchu, Arthur Aidala, a souligné que l'agression sexuelle pour laquelle son client est à présent poursuivi remontait à "près de deux décennies et qu'"actuellement (il) n'en savait pas plus que ça".
La chute de l'ex-producteur tout puissant du cinéma américain avait déclenché une onde de choc planétaire, libéré la parole de nombreuses victimes et mis au jour les violences sexuelles et sexistes faites aux femmes.
L'ancien patron des studios Miramax doit être rejugé à New York après la retentissante annulation fin avril par une Cour d'appel de sa condamnation en 2020 pour le viol d'une actrice, Jessica Mann, et l'agression sexuelle d'une assistante de production, Mimi Haleyi.
Ce revirement surprise a été vécu comme un affront et un retour en arrière pour le mouvement #MeToo.
La date du 12 novembre a été évoquée pour un nouveau procès à New York -- incluant l'inculpation de ce mercredi -- mais le ministère public a estimé qu'elle n'était "pas réaliste" et le juge a fixé au 2 octobre une prochaine audience de procédure, selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience.
Plus de 80 femmes ont accusé Harvey Weinstein de harcèlement, d'agression sexuelle ou de viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.
L'actrice Jessica Mann a d'ores et déjà annoncé qu'elle témoignerait à nouveau contre l'accusé lors d'un nouveau procès.
D'ici-là, Harvey Weinstein reste derrière les barreaux puisqu'il a aussi été condamné en 2023 à 16 ans de prison à Los Angeles pour des cas distincts de viol et agressions sexuelles.
Il a fait appel et a toujours affirmé que ces relations sexuelles étaient consenties.
M. Weinstein, 72 ans, opéré au cœur la semaine dernière à New York où il est incarcéré, est arrivé visiblement diminué, mal rasé, sur un fauteuil roulant pour entendre la lecture de ce nouvel acte d'accusation pour crime sexuel.
Décidée par un grand jury -- des citoyens qui participent à l'instruction avec les procureurs --, cette inculpation s'ajoute à une longue liste d'accusations depuis 2017 pour lesquelles il a déjà été jugé et condamné deux fois, à New York et à Los Angeles.
Le procureur du district de Manhattan Alvin Bragg l'a inculpé cette fois pour "l'agression sexuelle d'une femme dans un hôtel du sud de Manhattan, à une seule occasion, entre le 29 avril et le 6 mai 2006", selon un communiqué.
"Grâce à cette victime survivante qui a courageusement témoigné, Harvey Weinstein est dorénavant inculpé pour une nouvelle agression sexuelle violente présumée", a tonné le magistrat.
S'adressant à la presse après l'audience, un avocat du producteur déchu, Arthur Aidala, a souligné que l'agression sexuelle pour laquelle son client est à présent poursuivi remontait à "près de deux décennies et qu'"actuellement (il) n'en savait pas plus que ça".
La chute de l'ex-producteur tout puissant du cinéma américain avait déclenché une onde de choc planétaire, libéré la parole de nombreuses victimes et mis au jour les violences sexuelles et sexistes faites aux femmes.
L'ancien patron des studios Miramax doit être rejugé à New York après la retentissante annulation fin avril par une Cour d'appel de sa condamnation en 2020 pour le viol d'une actrice, Jessica Mann, et l'agression sexuelle d'une assistante de production, Mimi Haleyi.
Ce revirement surprise a été vécu comme un affront et un retour en arrière pour le mouvement #MeToo.
La date du 12 novembre a été évoquée pour un nouveau procès à New York -- incluant l'inculpation de ce mercredi -- mais le ministère public a estimé qu'elle n'était "pas réaliste" et le juge a fixé au 2 octobre une prochaine audience de procédure, selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience.
Plus de 80 femmes ont accusé Harvey Weinstein de harcèlement, d'agression sexuelle ou de viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.
L'actrice Jessica Mann a d'ores et déjà annoncé qu'elle témoignerait à nouveau contre l'accusé lors d'un nouveau procès.
D'ici-là, Harvey Weinstein reste derrière les barreaux puisqu'il a aussi été condamné en 2023 à 16 ans de prison à Los Angeles pour des cas distincts de viol et agressions sexuelles.
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