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Le vernissage d'une exposition de l'artiste peintre maroco-canadien Hamid Bouhioui a eu lieu, jeudi soir à Dar Al-Maghrib à Montréal, en présence d'une brochette d'invités et de journalistes.
L'artiste marocain, qui a intitulé cette exposition +Méta Maroc+, refuse de laisser quoi que ce soit enrayer le désir de liberté qui guide sa quête ardue et profonde de ce qu'est la peinture et ses fabuleux pouvoirs.
Figuration, abstraction et poésie se tutoient sur les toiles de Bouhioui qui resteront exposées à Dar Al-Maghrib jusqu'au 14 février courant.
"Dans +Métapeinture+, j'utilise le préfixe "méta" pour évoquer l'au-delà de la peinture. Ce qui dépasse le simple fait de peindre", a expliqué M. Bouhioui à la MAP, estimant que "l'oeuvre dépasse le simple espace de la toile et crée une deuxième dimension, celle du spectateur qui baigne dans les reflets créés par les milliers de sillons noirs, puis une troisième dimension qui est celle des couleurs enfouies, suggérées, parfois à peine visibles, dans les profondeurs des multiples couches noires, et enfin une quatrième dimension, celle de la parole telle que me vient à l'esprit, et que je griffonne en notes éparses ou en avalanche, selon mon humeur durant l'acte de peindre".
L'artiste-peintre permettra ainsi au public, deux semaines durant, de prendre connaissance, mais aussi d'apprécier ses toiles, qui ne laissent, bien évidemment, jamais l'observateur indifférent. Natif de Casablanca, Bouhioui, qui vit et travaille entre le Maroc et le Canada, explique que sa démarche artistique "porte la trace d'une recherche incessante afin de me défaire des rigidités intellectuelles, formuler un énoncé artistique personnel, et parvenir à ouvrir mon propre chemin". Peindre, pourquoi pas, sous un angle inédit, saisissant, a-t-il dit.
L'artiste marocain, qui a intitulé cette exposition +Méta Maroc+, refuse de laisser quoi que ce soit enrayer le désir de liberté qui guide sa quête ardue et profonde de ce qu'est la peinture et ses fabuleux pouvoirs.
Figuration, abstraction et poésie se tutoient sur les toiles de Bouhioui qui resteront exposées à Dar Al-Maghrib jusqu'au 14 février courant.
"Dans +Métapeinture+, j'utilise le préfixe "méta" pour évoquer l'au-delà de la peinture. Ce qui dépasse le simple fait de peindre", a expliqué M. Bouhioui à la MAP, estimant que "l'oeuvre dépasse le simple espace de la toile et crée une deuxième dimension, celle du spectateur qui baigne dans les reflets créés par les milliers de sillons noirs, puis une troisième dimension qui est celle des couleurs enfouies, suggérées, parfois à peine visibles, dans les profondeurs des multiples couches noires, et enfin une quatrième dimension, celle de la parole telle que me vient à l'esprit, et que je griffonne en notes éparses ou en avalanche, selon mon humeur durant l'acte de peindre".
L'artiste-peintre permettra ainsi au public, deux semaines durant, de prendre connaissance, mais aussi d'apprécier ses toiles, qui ne laissent, bien évidemment, jamais l'observateur indifférent. Natif de Casablanca, Bouhioui, qui vit et travaille entre le Maroc et le Canada, explique que sa démarche artistique "porte la trace d'une recherche incessante afin de me défaire des rigidités intellectuelles, formuler un énoncé artistique personnel, et parvenir à ouvrir mon propre chemin". Peindre, pourquoi pas, sous un angle inédit, saisissant, a-t-il dit.