Grand vainqueur d'une semaine à deux clasicos, le FC Barcelone s'est rapproché d'un doublé Liga-Coupe du Roi, tout en lorgnant la Ligue des champions... Une épreuve européenne qui est désormais l'unique planche de salut du Real Madrid, voué à chambouler son effectif cet été.
Au stade Santiago-Bernabeu, où Barcelone s'est imposé mercredi en demi-finale de Coupe du Roi (3-0) puis ce week-end en Liga (1-0), un même constat revenait samedi soir: les Catalans ont fait un "grand pas" pour garder les deux trophées espagnols dont ils sont les tenants.
Opposé à Valence en finale de Coupe du Roi le 25 mai, le Barça compte aussi une avance conséquente en tête de la Liga (1er, 60 pts). Et le Real (3e, 48 pts) semble hors course pour le titre.
"C'était important de gagner ici pour les mettre à douze points", a savouré le défenseur barcelonais Clément Lenglet. "On arrive à gagner une deuxième fois en trois jours contre une équipe du Real qui est triple championne d'Europe, donc c'est une belle semaine."
Même si l'entraîneur Ernesto Valverde a assuré que son Barça n'avait encore rien gagné, la presse catalane rêve déjà d'un nouveau triplé Liga-Coupe-C1, comme en 2009 et 2015.
"Le Barça frappe un deuxième coup", a titré dimanche le quotidien sportif madrilène Marca, le plus lu d'Espagne. "Ce sont des champions", s'est enthousiasmé le journal barcelonais Sport.
A l'inverse, à Madrid, c'est un camouflet pour le Real qui pensait avoir rebondi après le limogeage de l'entraîneur Julen Lopetegui fin octobre et son remplacement par Santiago Solari.
Ce dernier, ex-entraîneur de la réserve, a certes remobilisé la "Maison blanche". Mais dans la semaine cruciale, les carences de l'équipe merengue, vieillissante et repue de trophées, ont éclaté au grand jour, sous la forme d'un problème récurrent: le manque d'efficacité dans la finition.
Déjà, avec Lopetegui, ce Real avait connu une série noire de 8 heures sans marquer. L'équipe de Solari, elle, n'a converti aucune occasion en deux matches face au Barça, enchaînant une troisième défaite à domicile, du jamais-vu depuis 2004.
"Quand les buts n'arrivent pas, les choses te filent entre les doigts", a reconnu Sergio Ramos.
Les raisons sont multiples: non-remplacement de l'attaquant-vedette Cristiano Ronaldo, crises de confiance de Gareth Bale et Isco, absence de doublure fiable pour Karim Benzema, contraint d'enchaîner...
"Aujourd'hui, le Real est triste et découragé", a résumé dans un éditorial Alfredo Relaño, directeur du quotidien sportif As. "Tous ses espoirs sont à nouveau reportés sur la Ligue des champions, les yeux tournés avec appréhension vers l'Ajax" Amsterdam, mardi en huitième de finale retour de C1 (victoire 2-1 à l'aller).
Evidemment, le Real peut toujours sauver sa saison en remportant à nouveau la C1, comme l'équipe de Zinédine Zidane l'an dernier. Mais la fin de cycle guette, comme l'avait prédit "ZZ" à l'heure de démissionner en mai dernier: il faut du changement.
Depuis 2014 et l'arrivée de James Rodriguez pour 80 millions d'euros, le président Florentino Pérez a refréné ses achats de joueurs "galactiques". Cet été, l'opulent Real va devoir sortir son chéquier, d'autant que le grand rival barcelonais s'est beaucoup renforcé ces derniers mois (Dembélé, Coutinho, De Jong...).
Bale, Marcelo ou Isco ont des airs de candidats au départ. Reste à savoir quelles stars pourraient atterrir au Bernabeu: Eden Hazard (Chelsea) ? Neymar ou Kylian Mbappé (PSG) ?
Ensuite, la question de l'entraîneur se posera forcément. Solari, d'abord intérimaire, a été prolongé jusqu'en 2021, remportant le Mondial des clubs en décembre. Mais sans trophée au printemps, difficile de le voir rester.
Et voici revenir la rumeur d'un retour de José Mourinho, qui avait passé trois années houleuses à Madrid (2010-2013) et a l'avantage d'être libre après son limogeage de Manchester United.
L'intéressé, désormais consultant sur la chaîne beIN Sports, s'est dit "flatté" qu'on pense à lui, tout en assurant n'être au courant de rien. Lui aussi pourrait être le grand vainqueur de ces clasicos...
Au stade Santiago-Bernabeu, où Barcelone s'est imposé mercredi en demi-finale de Coupe du Roi (3-0) puis ce week-end en Liga (1-0), un même constat revenait samedi soir: les Catalans ont fait un "grand pas" pour garder les deux trophées espagnols dont ils sont les tenants.
Opposé à Valence en finale de Coupe du Roi le 25 mai, le Barça compte aussi une avance conséquente en tête de la Liga (1er, 60 pts). Et le Real (3e, 48 pts) semble hors course pour le titre.
"C'était important de gagner ici pour les mettre à douze points", a savouré le défenseur barcelonais Clément Lenglet. "On arrive à gagner une deuxième fois en trois jours contre une équipe du Real qui est triple championne d'Europe, donc c'est une belle semaine."
Même si l'entraîneur Ernesto Valverde a assuré que son Barça n'avait encore rien gagné, la presse catalane rêve déjà d'un nouveau triplé Liga-Coupe-C1, comme en 2009 et 2015.
"Le Barça frappe un deuxième coup", a titré dimanche le quotidien sportif madrilène Marca, le plus lu d'Espagne. "Ce sont des champions", s'est enthousiasmé le journal barcelonais Sport.
A l'inverse, à Madrid, c'est un camouflet pour le Real qui pensait avoir rebondi après le limogeage de l'entraîneur Julen Lopetegui fin octobre et son remplacement par Santiago Solari.
Ce dernier, ex-entraîneur de la réserve, a certes remobilisé la "Maison blanche". Mais dans la semaine cruciale, les carences de l'équipe merengue, vieillissante et repue de trophées, ont éclaté au grand jour, sous la forme d'un problème récurrent: le manque d'efficacité dans la finition.
Déjà, avec Lopetegui, ce Real avait connu une série noire de 8 heures sans marquer. L'équipe de Solari, elle, n'a converti aucune occasion en deux matches face au Barça, enchaînant une troisième défaite à domicile, du jamais-vu depuis 2004.
"Quand les buts n'arrivent pas, les choses te filent entre les doigts", a reconnu Sergio Ramos.
Les raisons sont multiples: non-remplacement de l'attaquant-vedette Cristiano Ronaldo, crises de confiance de Gareth Bale et Isco, absence de doublure fiable pour Karim Benzema, contraint d'enchaîner...
"Aujourd'hui, le Real est triste et découragé", a résumé dans un éditorial Alfredo Relaño, directeur du quotidien sportif As. "Tous ses espoirs sont à nouveau reportés sur la Ligue des champions, les yeux tournés avec appréhension vers l'Ajax" Amsterdam, mardi en huitième de finale retour de C1 (victoire 2-1 à l'aller).
Evidemment, le Real peut toujours sauver sa saison en remportant à nouveau la C1, comme l'équipe de Zinédine Zidane l'an dernier. Mais la fin de cycle guette, comme l'avait prédit "ZZ" à l'heure de démissionner en mai dernier: il faut du changement.
Depuis 2014 et l'arrivée de James Rodriguez pour 80 millions d'euros, le président Florentino Pérez a refréné ses achats de joueurs "galactiques". Cet été, l'opulent Real va devoir sortir son chéquier, d'autant que le grand rival barcelonais s'est beaucoup renforcé ces derniers mois (Dembélé, Coutinho, De Jong...).
Bale, Marcelo ou Isco ont des airs de candidats au départ. Reste à savoir quelles stars pourraient atterrir au Bernabeu: Eden Hazard (Chelsea) ? Neymar ou Kylian Mbappé (PSG) ?
Ensuite, la question de l'entraîneur se posera forcément. Solari, d'abord intérimaire, a été prolongé jusqu'en 2021, remportant le Mondial des clubs en décembre. Mais sans trophée au printemps, difficile de le voir rester.
Et voici revenir la rumeur d'un retour de José Mourinho, qui avait passé trois années houleuses à Madrid (2010-2013) et a l'avantage d'être libre après son limogeage de Manchester United.
L'intéressé, désormais consultant sur la chaîne beIN Sports, s'est dit "flatté" qu'on pense à lui, tout en assurant n'être au courant de rien. Lui aussi pourrait être le grand vainqueur de ces clasicos...
Neymar pourrait jouer au Real Madrid
"Dans le futur tout est possible" a répondu la superstar du PSG Neymar, au sujet de l'intérêt du Real Madrid, dimanche, à la chaîne brésilienne Globo, tout en assurant "se sentir très heureux à Paris".
"Le Real Madrid est l'une des plus grandes équipes du monde, tous les joueurs qui perçoivent un intérêt de ce club ont envie d'y jouer. Aujourd'hui, je suis très heureux à Paris, j'y suis bien, mais dans le futur, tout est possible", a déclaré le capitaine du Brésil dans une interview enregistrée à Paris à l'approche de ses 10 ans de carrière professionnelle.
La star de 27 ans a tout de suite nuancé: "Je ne dis pas que je vais aller au Real Madrid, calmez-vous. Mon rêve que j'ai déjà réalisé, tout le monde le sait, était (de jouer pour) Barcelone. J'avais l'habitude de le dire étant petit et j'y suis parvenu", a-t-il continué.
Il est revenu sur sa relation avec Leo Messi: "Au moment où j'avais le plus besoin de soutien, le meilleur (joueur) du monde, est venu et m'a dit: +je suis là pour t'aider+", a raconté le Ney, visiblement ému.
Le joueur le plus cher de l'histoire a aussi tressé des éloges à son équipier Kylian Mbappé pour lequel il a "une affection particulière".
"Il va devenir l'un des meilleur joueurs de l'histoire du football, et j'essaie de l'aider du mieux possible. Nous avons la même amitié que j'avais avec Leo, même en compétition pour le Ballon d'or".
"Le Real Madrid est l'une des plus grandes équipes du monde, tous les joueurs qui perçoivent un intérêt de ce club ont envie d'y jouer. Aujourd'hui, je suis très heureux à Paris, j'y suis bien, mais dans le futur, tout est possible", a déclaré le capitaine du Brésil dans une interview enregistrée à Paris à l'approche de ses 10 ans de carrière professionnelle.
La star de 27 ans a tout de suite nuancé: "Je ne dis pas que je vais aller au Real Madrid, calmez-vous. Mon rêve que j'ai déjà réalisé, tout le monde le sait, était (de jouer pour) Barcelone. J'avais l'habitude de le dire étant petit et j'y suis parvenu", a-t-il continué.
Il est revenu sur sa relation avec Leo Messi: "Au moment où j'avais le plus besoin de soutien, le meilleur (joueur) du monde, est venu et m'a dit: +je suis là pour t'aider+", a raconté le Ney, visiblement ému.
Le joueur le plus cher de l'histoire a aussi tressé des éloges à son équipier Kylian Mbappé pour lequel il a "une affection particulière".
"Il va devenir l'un des meilleur joueurs de l'histoire du football, et j'essaie de l'aider du mieux possible. Nous avons la même amitié que j'avais avec Leo, même en compétition pour le Ballon d'or".