Fquih Regragui expose de nouveau à Casablanca

Mercredi 8 Février 2012

Après plus de dix années d’absence, Mohamed Fquih Regragui expose de nouveau à Casablanca à la Galerie HD du 22 février au 16 mars 2012. Longtemps attendue par ses amateurs, cette exposition se veut un hommage inédit à l’artiste retraçant son parcours artistique du début des années 60 à nos jours.
Tenté au début de sa carrière par une peinture aux touches impressionnistes, Fquih Regragui évoluera au gré de ses recherches artistiques vers l’abstraction, avant de passer à une peinture figurative, s’évertuant par moments à révéler certains sujets à la manière des expressionnistes. Mais c’est dans l’hyperréalisme dont il est le pionnier qu’il s’épanouira pleinement, ouvrant la voie à une nouvelle approche de la peinture marocaine.
De son œuvre des années 60, seront présentées des natures mortes mettant en valeur le détail du décor traditionnel marocain : vases, fruits, assiettes, autant d’éléments du quotidien auxquels l’artiste confère une noblesse nouvelle. De la même époque, l’artiste nous livre un portrait de sa femme dans une composition semi-abstraite dont les formes géométriques ne sont pas sans rappeler l’art arabo-andalous.
Une huile sur toile datant de 1985 représentant des paysannes sur la pente de Moulay Abdeslam Ben M’chich et traitée à la manière expressionniste, témoignera du travail de l’artiste dans les années 80.
Dès les années 90, ce « peintre marocain du corps et de l’âme », comme il aime se présenter, se laisse tenter par le thème du textile qui constitue dès lors une source intarissable d’inspiration. En résulte une magnifique série de caftans qu’il aborde à la manière d’un portrait auquel le détail des différents éléments vient ajouter des touches d’abstraction. Référence à la vie, à la femme et à l’histoire marocaine, l’artiste sublime ses caftans à l’hyperréalisme troublant par le soin accordé au froissé du tissu, à son usure et ses couleurs.
L’exposition montrera également deux séries de pastels relevant de l’univers fantastique, qui témoignent de la richesse du répertoire artistique de l’artiste. N’hésitant pas à explorer le monde de la fantasmagorie marocaine, Fquih Regragui met en scène des batailles de cavaliers hantés par une mort omniprésente. Dans la deuxième série, c’est à travers la mise en scène d’une tempête à Achakar que Fquih Regragui crée un mouvement qui anime les drapés du caftan et insuffle une sensation de vie à la composition.

Libé

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1.Posté par caftan le 15/02/2012 22:01
Bonjour, je me déplace à Casa dans une semaine, auriez vous des coordonnées précises sur cette expo? Cdlt

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