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Grand Prix soumis désormais au vote des auteurs, sélection réduite, nouveau partenaire mais aussi pluie de stars de la BD: pour ses 40 ans, le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, du 31 janvier au 3 février, fait tourbillonner les bulles comme jamais. Et le rendez-vous annuel de la planète 9e Art, qui a accueilli plus de 200.000 visiteurs l’an dernier, compte bien faire le plein. “Avec les auteurs emblématiques invités et la part belle faite à la BD populaire, nous espérons encore plus de festivaliers”, dit à l’AFP Franck Bondoux, délégué général du Festival. Pour autant, “les temps d’hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui”, souligne-t-il. Crise économique, révolution numérique, surproduction (5.015 nouveautés en 2012, soit +4,7%), éditeurs à la recherche de nouveaux lecteurs, “dans un tel contexte, il faut agir”, poursuit M. Bondoux. Pour ses 40 ans, le Festival a donc choisi d’honorer les géants de la BD de plusieurs continents, du légendaire mangaka Leiji Matsumoto au grand Albert Uderzo, en passant par les héros de Disney, les artistes coréens ou encore la BD algérienne. Le Grand Prix du Festival, considéré comme le Nobel de la BD et qui couronnera le 3 février un créateur pour l’ensemble de son oeuvre, sera pour la première fois soumis au suffrage des auteurs accrédités à Angoulême. Autre changement de taille, la sélection officielle du Festival a été réduite: 59 albums contre 86 en 2012 avec un nombre de prix, les Fauves d’Angoulême, ramené à sept contre douze auparavant.