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Entretien avec M’hamed Lhmidi, membre fédéral à la FRMT et président du club ACSA : “La 26ème édition est un franc succès sur les plans organisationnel et sportif”

Samedi 10 Avril 2010

Entretien avec M’hamed Lhmidi, membre fédéral à la FRMT et président du club ACSA : “La 26ème édition est un franc succès sur les plans organisationnel et sportif”
Libé : La 26ème édition du Grand Prix Hassan II touche à sa fin. Quel bilan pourriez-vous d’ores et déjà dresser ?

M’hamed Lhmidi : Honnêtement, pour moi, la 26ème édition est un grand succès tant sur le plan purement sportif que sur le plan de l’organisation. Il faut dire que le Tournoi a beaucoup évolué dans ce sens. Au niveau sportif, on a eu une pléiade de grands joueurs du circuit international dont 20 ne dépassent pas les 70 rangs mondiaux. Et c’est une réussite. Nous avons assisté, comme vous l’avez constaté, des matchs d’un haut niveau et de qualité internationale. Par ailleurs, la participation marocaine a été très honorable. On a eu deux joueurs nationaux au tableau final. Reda Amrani fait un bon parcours puisqu’il atteint les quarts de finale. Il a éliminé deux grands tennismen du Top 10 du circuit ATP. Ce qui est un exploit pour l’espoir du tennis marocain. Cela compte beaucoup dans la mesure où la performance d’un Marocain au tournoi est un événement qui attire les foules. Il est certain que le Court central affichera complet durant les matchs qui restent à jouer. Bref, je crois que la 26ème édition du Grand Prix Hassan II est un franc succès. Sur le plan organisationnel, il faut noter le travail du comité d’organisation conduit par Outaleb et qui mérite d’être félicité. On n’a rien à envier aux grands tournois.

En dépit de cette réussite, ne pensez-vous pas qu’il y a des améliorations à apporter ? Par exemple sur le plan de la dotation ?

Il est certain que la dotation attire les joueurs les mieux classés ATP. Il n’en reste pas moins vrai qu’avec 500.000 dollars, on n’a pu engager le 20ème joueur mondial (Gasquet). On ne peut pas demander mieux ! On a eu des joueurs classés il y a quelques années 13ème et 14ème. Il est vrai que plus la dotation augmente et plus on a des joueurs de valeur. Mais je crois que cela viendra avec le temps. Ce qu’il faut savoir également, c’est que la destination Maroc est très prisée par les grands joueurs en raison aussi du niveau de la compétition dans notre pays. Le Maroc jouit également d’une grande estime de l’ATP. On a pu remarquer que lors des Futures et des Challengers, la venue de joueurs d’une grande qualité et pourtant la dotation pour ces tournois (Tanger, Meknès, Fès ou Marrakech) ne dépasse pas 35.000 dollars. Il y avait des joueurs avec d’assez bons classements.

Parlons un peu de l’ACSA, le club que vous présidez voilà bientôt une vingtaine d’années. Depuis quelques années, il est abonné aux sacres et aux distinctions. Quel en est le secret ?

(Sourire). Il n’y a pas de secret ! Au Tennis, c’est le travail, la persévérance et la patience qui donnent les bons résultats. La manière de travailler, de gérer au quotidien, à moyen et long termes, tout cela compte pour beaucoup. Nous avons notre propre stratégie à l’ACSA. Une bonne équipe dirigeante, dévouée et bénévole qui prend en charge la formation et la gestion du club et surtout les catégories des jeunes. Nous disposons également d’un staff technique et administratif totalement concentré sur la formation. De plus, chose importante à l’ACSA, on ne badine pas avec la discipline. Les jeunes trouvent des conditions adéquates pour leur épanouissement. Le club met à leur disposition des moyens et des programmes  à même de leur apprendre le tennis, mais aussi d’autres valeurs comme le respect des règles, de l’autre, le fair-play … Il en va de même pour la catégorie des adultes où l’on a été champion du Maroc de 3ème série équipe mixte et on est vainqueur de la Coupe du Trône qui s’adresse à l’élite du tennis national. J’ajouterai que le tiers de  l’équipe nationale des jeunes qui dispute le championnat d’Afrique provient de l’ACSA. Deux d’entre eux ont atteint les demi-finales. Nous organisons également, chaque année, un Future doté de 15.000 dollars et un tournoi international pour filles en juillet doté de 10.000 dollars.

Entretien réalisé par Kamal Mountassir

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