Divers Economie

Le crédit bancaire affiche une quasi-stagnation en septembre

Le crédit bancaire a connu une quasi-stagnation, en glissement annuel, à 5,1% en septembre dernier, indique Bank Al-Maghrib (BAM). La ventilation du crédit bancaire par objet économique fait ressortir des hausses de 3,2% en septembre après 2,8% un mois auparavant des prêts à l'équipement, de 3,4% après 3% des crédits immobiliers et de 4,2% contre 4% de ceux à la consommation, précise BAM dans une note sur ses indicateurs clés des statistiques monétaires de septembre 2019.
Pour sa part, le taux de progression des facilités de trésorerie est, pour sa part, resté inchangé par rapport au mois précédent, soit 6,8%, ajoute BAM.
Par secteur institutionnel, le rythme de progression des concours au secteur non financier s’est accéléré à 4% après 3,5%, traduisant essentiellement une hausse de 4,3% après 3,9% des crédits au secteur privé, les prêts aux sociétés non financières privées et ceux aux ménages s’étant accrus de 4,2% après 3,4% et de 4,5% après 4,3%, respectivement.
En revanche, les concours aux sociétés non financières publiques ont accusé une baisse de 5,6%, soit le même taux enregistré un mois auparavant, selon la note. En glissement mensuel, le crédit bancaire s'est accru de 0,7%, traduisant principalement des hausses de 2,2% des facilités de trésorerie, de 0,4% des crédits immobiliers et de 0,2% de ceux à la consommation.

Décélération de la croissance de la masse monétaire

Le rythme de croissance annuelle de l’agrégat M3 a décéléré à 4,2% en septembre, après 4,4% un mois auparavant pour s'établir à 1.342,4 milliards de dirhams (MMDH), selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Cette évolution reflète essentiellement une accentuation de la baisse des comptes à terme à 1,6% après 0,1% et un ralentissement de 6,8% à 6,4% de la progression de la circulation fiduciaire et de 4,1% à 3,8% de celle des dépôts à vue auprès des banques, explique BAM dans une note sur ses indicateurs clés des statistiques monétaires de septembre 2019.
En revanche, les titres d’OPCVM monétaires ont vu leur baisse s’atténuer de 4,5% à 0,2% et le taux d’accroissement des placements à vue est resté quasiment inchangé à 4%, ajoute BAM. Par ailleurs, l’évolution de M3 recouvre principalement un ralentissement de 15,9% à 9,3% de la progression des créances nettes sur l’administration centrale et une hausse de 3,8% après 2,6% des réserves internationales nettes.
En glissement mensuel, l’agrégat M3 a accusé un repli de 0,7% en septembre, reflétant notamment des baisses de 1,9% de la monnaie fiduciaire et de 1,1% des comptes à terme.